Pep Guardiola revient une nouvelle fois dans «son» Camp Nou, à la tête de Manchester City, et sait mieux que personne que «son» Barcelone ne lui fera pas de cadeau, ce soir pour le compte de la 3e journée de poules de Ligue des champions. Au Bayern Munich, Carlo Ancelotti a pris la succession de Pep et doit rectifier le tir alors que sa machine de guerre bavaroise s'est enrayée. Rendez-vous le 23 novembre Si la logique sportive est respectée, Arsenal doit gagner ses deux matchs contre Ludogorets, mercredi et le 1er novembre, tout comme le Paris SG doit l'emporter dans le même temps contre Bâle. Ce qui veut dire que la tête de la poule (qui permet d'avoir un tirage plus clément en 8es de finale) se jouera le 23 novembre à Londres, quand les Parisiens d'Unai Emery se déplaceront à l'Emirates Stadium contre les Gunners. Au match aller, le 13 septembre les hommes d'Arsène Wenger ont ramené un nul (1-1) face aux équipiers de Thiago Silva. Naples y est presque Naples a déjà creusé l'écart dans ce groupe. Un nouveau succès contre Besiktas permettrait d'avancer encore un peu plus vers les 8es de finale. De quoi oublier un championnat italien où les Napolitains restent sur deux revers, dont un cuisant à domicile (3-1 contre la Roma). Le club de l'exubérant président Aurelio De Laurentiis est désormais 5e à 7 points du leader, la Juventus. Pep, gare aux retrouvailles Pep Guardiola, indissociable du Barça dont il fut joueur puis entraîneur couvert de gloire, revient donc à la tête de Manchester City au Camp Nou. Il y était déjà retourné comme coach du Bayern Munich en mai 2015: Lionel Messi était content de le revoir mais avait fait le métier. Résultat, 3-0 pour le Barça. Un nouveau revers pour Pep pèserait lourd cette fois car ses Citizens piétinent, en Premier League (1 défaite, 1 nul) et en Ligue des champions (3-3 à Glasgow contre le Celtic). Barcelone a, lui retrouvé son Messi, sorti de l'infirmerie et a déjà une petite marge confortable en tête de groupe. Ancelotti doit redresser la barre. L'état de grâce est déjà fini pour Carlo Ancelotti. Le Bayern Munich ne tolère pas les résultats moyens. Deux nuls en Bundesliga et une défaite contre l'Atletico Madrid en Ligue des champions font grincer les dents en Bavière. «Carletto» serait ainsi trop permissif avec ses stars, selon les mauvaises langues du FC Hollywood, un des surnoms du Bayern. Au coach italien de bien mener sa barque face au PSV Eindhoven. Car pendant ce temps, l'«Atleti» des «GG», Antoine Griezmann et Kevin Gameiro, risque de bien s'amuser sur le terrain du faible Rostov. Start (ce soir, 19h45) Groupe A Arsenal (ENG)-Ludogorets (BUL) Paris SG (FRA)-FC Bâle (SUI) Groupe B Naples (ITA)-Besiktas (TUR) Dynamo Kiev (UKR)-Benfica (POR) Groupe C Celtic (SCO)-Mönchengladbach (GER) FC Barcelone (ESP)-Manchester City (ENG) Groupe D FC Rostov (RUS)-Atletico Madrid (ESP) Bayern Munich (GER)-PSV Eindhoven (NED) Ndlr : Les deux premiers de chaque groupe se qualifient pour les 8es de finale. Le 3e est reversé en 16es de finale d'Europa League. Le 4e est éliminé.