La Journ�e nationale des personnes handicap�es, comm�mor�e le 14 mars de chaque ann�e, a �t� l'occasion, hier, pour la Direction de l'action sociale de la wilaya d'Alger (DAS) de rassembler, au Palais de la culture, des associations et centres de formation s'occupant des enfants handicap�s. Venus des quatre coins de la capitale, les repr�sentants de cette tranche de la soci�t� que sont les handicap�s mentaux et moteurs ont tenu hier � travers leurs œuvres r�alis�es au quotidien � marquer encore une fois la n�cessit� d'une r�insertion sociale. L'�cole des non-voyants d'El-Achour, celles des sourds-muets de Baraki, T�lemly et Mohammadia ainsi que les centres m�dicaux et psychop�dagogiques de Hydra, El-Madania, Bologhine et El-Achour �taient repr�sent�s par des enfants handicap�s et leurs encadreurs. Mme Adjali, assistante sociale et chef de service � la DAS, a pr�cis� qu'en plus de l'exposition sera distribu� du mat�riel orthop�dique pour des enfants. Selon Mme Adjali, il s'agit � travers l'organisation de l'exposition "de faire un point en �valuant la prise en charge des enfants handicap�s � travers les diff�rents �tablissements sp�cialis�s." "Il s'agit aussi de se demander comment tracer des perspectives d'avenir en vue d'une meilleure insertion sociale, r�el probl�me pour cette tranche de la population" ajoute-t-elle. L'assistante sociale pr�cisera, par ailleurs, que "les enfants ayant besoin d'une prise en charge sp�ciale rejoignent les �tablissements entre 6 et 15 ans ; par la suite ils passent dans les ateliers de formation. Le but �tant de leur offrir l'apprentissage d'un m�tier. Concernant ce dernier point notre interlocutrice note qu'"il serait judicieux et profitable pour les jeunes de b�n�ficier de microcr�dits ou de coop�ratives. Pour ceux d'entre eux qui sont susceptibles d'�tre r�ins�r�s socialement, on leur apprend un m�tier pour qu'ils soient autonomes. A ce moment-l�, nous pourrons dire que nous avons atteint notre but", conclut Mme Adjali.