La situation dans laquelle se débat la JS Kabylie, 14e au classement de la Ligue 1 Mobilis à une journée de la fin de la phase aller, a interpellé les supporters des Canaris à se mobiliser pour s'unir autour du club phare de la Kabylie. Dans un communiqué affiché lundi à Tizi-Ouzou, le comité de supporters de la JSK, inactif depuis des mois, appelle les supporters à faire leur retour au stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou. «Nous ne pouvons pas rester les bras croisés regardant notre cher club couler et ne rien faire surtout que beaucoup de supporters nous ont contactés afin que le comité reprenne du service. A cet effet, nous lançons un appel à tous les amoureux de la JSK, la vraie, à tous les Kabyles, à tous ceux qui sont attristés de voir leur club dans un tel état (...) nous leur disons que le boycott ne doit pas continuer. Il est temps de reprendre notre club, car la JSK appartient à ses supporters ; oui, elle vous appartient chers supporters. (...) l'union est plus que jamais le mot d'ordre. Il nous faut mettre de côté toutes les divergences qui peuvent y avoir, nous voulons tous la même chose : le retour de la vraie JSK et cela passe par le retour du public du 1er-Novembre qui était jadis un véritable tombeau pour l'adversaire, mais qui est devenu de nos jours un terrain maudit où notre équipe n'a pu gagner la moindre rencontre depuis le début de championnat», a écrit le comité de supporters de la JSK qui appelle les fans des Canaris à venir nombreux au stade lors de la 15e journée face au CR Belouizdad tout en leur garantissant d'assurer leur sécurité dans les tribunes et aussi à faire preuve du fair-play envers les joueurs de la JSK et de son adversaire. Berchiche interdit d'entraînement Dans sa «nouvelle» démarche de remettre la JSK sur les rails, le président Hannachi, qui a annoncé «la purge» de certains éléments, a commencé lundi par l'interdiction à Berchiche de s'entraîner avec ses camarades et devrait passer devant le conseil de discipline du club pour s'être accroché avec son entraîneur la veille du déplacement de l'équipe à Sidi Bel-Abbès. «Je n'ai jamais créé le moindre problème depuis que je suis à la JSK, mais je suis prêt à partir. Toutefois, si je quitte le club, ça ne sera pas de cette manière, a indiqué le défenseur des Canaris sur les colonnes du quotidien sportif Compétition. Par respect à la JSK, je ne peux pas dire ce qui s'est passé à Sidi Bel-Abbès la veille de la rencontre face à l'USMBA.»