Par Arris Touffan L'horreur absolue pour les chastes oreilles : admis à l'Académie française, l'écrivain franco-russe Andrei Makine fustige le rôle de l'Otan dans son discours d'impétrant dans lequel d'ailleurs il cite Assia Djebar. «Stratèges criminels de l'Otan», «ignorants au pouvoir», telles sont quelques-unes des joyeusetés qu'il décocha sous les lambris de l'institution prestigieuse. Il n'en fallait pas plus pour que la presse débusque un «Poutinien à l'Académie». Ah les petites âmes ! A. T.