Par Arris Touffan On a institué un prix littéraire Assia Djebar. Il est destiné à encourager la production littéraire algérienne dans les trois langues qui se pratiquent en Algérie : tamazight, arabe, français. Il est provisionné par des entreprises publiques et décernera son prix dans le cadre du Salon international du livre d'Alger, événement public. Son jury est présidé par l'écrivain Merzak Bagtache. Sans préjuger de quoi que ce soit, et sachant qu'une œuvre littéraire est souvent synonyme de liberté de création et même de perturbation, acceptera-t-on que concourt l'œuvre d'un écrivain algérien vivant en Algérie comme Boualem Sansal ? A. T.