Khaoula Saker, l'aînée de sa petite famille composée de quatre enfants et ses parents ,âgée de 16 ans, élève de 1re AS au lycée Hamidi-Aïssa de Ouled Derradj, n'a plus donné signe de vie depuis l'après-midi de la journée de lundi dernier. L'information de la disparition de l'adolescente a été diffusée telle une traînée de poudre dans la ville de Ouled Derradj, notamment dans le plus grand quartier de la commune connu pour son camp de concentration pendant l'ère coloniale à savoir El Djorf, situé à 22 km à l'est du chef-lieu de la wilaya. Cela s'est passé après avoir remarqué que Khaoula n'est pas de retour chez elle dans l'après-midi de ce lundi là, elle qui devrait revenir à la maison familiale, située à quelques encablures du lycée après sa sortie à 16h30mn, a-t-on appris auprès de son oncle qui a précisé que le père de Khaoula est parti à sa recherche juste quelques minutes après avoir remarqué le retard de sa fille en commençant par se rendre au lycée pour vérifier que sa fille n'était pas là. Pourtant, elle était présente en classe et a suivi ses cours de l'après-midi le plus normalement du monde, selon la déclaration de ses professeurs faite aux membres de la famille de l'adolescente, le plus dur commence par le dépôt d'une plainte et les campagnes de recherche lancées à travers les quatre coins limitrophes au village. La ville de Ouled Derradj, hantée par la panique, a connu dans la journée du jeudi une manifestation en signe de solidarité avec la famille de la disparue en commençant par l'affichage de la photo de la fille portant le numéro du téléphone portable de la famille, en brandissant des banderoles et scandant des slogans «tous contre l'enlèvement de Khaoula», aussi contre les enlèvements des personnes, notamment des petits enfants enregistrés à travers le pays. Les voisins de Khaoula très stressés n'ont pas accepté l'indifférence à cette disparition des responsables locaux qui ne se sont même pas présentés ni se sont manifestés pour montrer leur soutien et compassion à la famille de la jeune disparue, a-t-on appris de quelques voisins de la famille Saker rencontrés à El Djorf.