L'échec du «printemps arabe» ou encore «la victoire de l'Etat syrien dans sa lutte contre le terrorisme» ont consolidé les positions antérieures prises par les principaux animateurs syndicaux au sein de la Confédération internationale des syndicats arabes (CISA), dont l'UGTA fait partie. A. Bettache - Alger (Le Soir) - C'est le message clé qui ressort de l'intervention du secrétaire général de la CISA, Ghessane Ghosn, à l'ouverture des travaux de la session ordinaire du secrétariat général de la CISA qui se tient à Alger. En effet, les travaux de la session ordinaire du secrétariat général de la Confédération internationale des syndicats arabes (CISA) ont débuté, hier à Alger, et s'attelleront à l'élaboration du programme d'action de 2017 notamment les thèmes liés à l'émigration, à l'emploi et au travail décent. La réunion d'Alger est une étape préparatoire de la réunion de l'Organisation internationale du travail (OIT) qui se tiendra en juin prochain à Genève. Mais en attendant la réunion de la Suisse, il sera question de préparer une autre réunion, en l'occurrence la conférence de l'Organisation arabe du travail (OAT) qui aura lieu au Caire (Egypte). Lors de la réunion de Genève, il sera question d'élire de nouveaux membres au sein du conseil d'administration de l'OIT. Lors de son intervention, le secrétaire général de la CISA a mis en relief le rôle joué tant par l'Algérie que par l'UGTA dans le monde, en soulignant que «les Algériens défendent la Palestine et la nation arabe plus que les Palestiniens et les Arabes». A ce propos, il fera savoir que la situation que vivent les travailleurs arabes, notamment ceux de l'émigration, est déplorable. Il a dénoncé le fait que les émigrés arabes «ne jouissent pas de leurs droits fondamentaux, particulièrement dans leurs lieux de travail», tout en précisant que «les syndicats arabes ont du pain sur la planche pour restituer à l'émigré arabe la place qui lui sied», ajoutant que «la Confédération mène une bataille pour l'égalité, la justice, la dignité humaine et la justice sociale».