Alors que le candidat Alioui Tahar s'est, comme annoncé dans notre dernière livraison, retiré de la course pour la présidence de la Fédération algérienne de handball (FAHB) dont l'assemblée générale élective aura lieu samedi prochain, les deux autres candidats, MM. Khelifi Taoufik et Labane Habib ont été appelés à compléter leurs dossiers, au plus tard hier dans l'après-midi. La commission de candidature présidée par Sid-Ahmed Tab, qui s'était réunie lundi en fin d'après-midi pour traiter les dossiers des candidats pour la présidence et au Bureau exécutif a constaté que des pièces manquaient aux deux dossiers déposés par MM. Khelifi et Labane. Le premier devait présenter des «preuves» qu'il a déjà exercé dans le milieu du handball pendant les huit dernières années en sus d'un justificatif prouvant que sa suspension par la FAHB présidée par Djaffar Aït Mouloud a été levée. Pour M. Labane, la commission de Sid-Ahmed Tab a demandé des documents qui confirment qu'il a bel et bien activé au sein des structures dirigeantes ou techniques de la petite balle. Dans les deux cas, paperasse mis à part, il semble bien que la commission de candidatures cherche des poux dans la tête de chauves. Aussi bien Khelifi que Labane avaient œuvré dans le giron du handball national. M. Khelifi, membre du BF de la FAHB entre 2009-2011(avant sa suspension, donc), ayant même été candidat malheureux lors de la précédente élection qui avait vu Saïd Bouamra prendre le pouvoir de la FAHB avec une seule voix d'avance. Pour Labane, SG sous Aït Mouloud (2001-2006), l'activité handballistique est une affaire de famille puisque non seulement son frère (Tahar) fut international, Habib Labane, expert à l'IHF, a travaillé de longues années au sein de la fédération d'abord en tant que directeur de la formation (1998-2001) puis DTN/FAHB (2006-2007). Par conséquent, la prolongation du suspense avec le complément des dossiers (hier) et l'étude d'éventuels recours (aujourd'hui) devrait plus desservir l'opération électorale que favoriser une meilleure connaissance des projets des deux candidats pour la réhabilitation de la pratique handballistique en Algérie. Une discipline qui a dangereusement valsé sous la présidence de Saïd Bouamra, lequel a (naturellement) décidé de ne pas briguer un nouveau mandat s'apercevant que ni les membres de l'AG encore moins la tutelle ne sont prêts à lui renouveler leur confiance dès lors que, sous sa coupe, le handball algérien n'a connu qu'humiliations et désolations. Le prochain mandat verra-t-il l'émergence d'une nouvelle direction capable de rebooster une pratique en perte de vitesse sur le double plan qualitatif (échec groupé de nos sélections) que quantitatif (baisse du nombre des licenciés) ? Premiers éléments de réponse, samedi prochain.