Le constructeur chinois Foton vient de sceller sa présence en Algérie par la signature d'un contrat de partenariat pour la réalisation d'une usine d'assemblage de camions de petit et moyen tonnages et de pick-up avec son représentant historique, la société KIV. Domicilié dans la région d'El Hadjar à Annaba, cet investissement, d'un coût global de 50 millions de dollars, prévoit d'employer 200 personnes tous corps confondus dans une première phase. La production initiale est fixée à 5 000 unités/an et évoluera vers un objectif de 50 000 au bout de dix années d'activité. La sortie du premier véhicule est d'ores et déjà prévue pour le mois de mars 2018. Le lancement de la production en SKD prévoit un taux d'intégration de 15% jusqu'à 2020 et 40% à l'horizon 2025 en CKD. La cérémonie de signature de ce contrat a eu lieu jeudi dernier en présence du DG adjoint de Foton, du DG de KIV, Ahcen Khodja, de responsables de la ville de Pékin, propriétaire de la marque Foton, de représentants de l'ambassade de Chine et de représentants des ministères de l'Industrie et des Transports. Pour les Chinois de Foton, ce projet vient «consolider notre présence en Algérie et nous nous engageons à assurer rapidement un transfert de technologie et le développement du taux d'intégration. De même que nous proposerons à nos clients algériens des produits de qualité conformes aux standards internationaux et une gamme de produits qui répondra à ses attentes et à ses besoins». Pour M. Khodja, «c'est l'aboutissement logique des efforts que nous déployons depuis de nombreuses années pour relever le défi de nous inscrire dans le processus d'intégration nationale mis en place par l'Etat dans le domaine de l'industrie automobile». Il insistera aussi sur le rôle du partenaire chinois Foton et son engagement à «participer activement au transfert de technologie et de savoir-faire inhérent au montage de véhicules, à travers une formation continue des personnels de notre usine». Signalons que le groupe chinois Foton est détenteur de 49% d'actions dans le capital de la société qui gère le projet.
