La Société algérienne de médecine physique et réadaptation (Samer) organise les 27, 28 et 29 octobre son 8e congrès national qui se déroulera à l'école d'hôtellerie et de tourisme de Aïn Benian. Plus de 400 congressistes, venant de plusieurs wilayas, participeront à ces joutes scientifiques qui verront, en outre, la participation d'invités de la Tunisie, du Maroc, de la Suisse et de la France. Un programme qui est composé de 90 communications orales et affichées, animé par 19 conférences et 2 ateliers pratiques et qui s'adresse non seulement aux médecins spécialistes en MPR mais aussi à leurs collaborateurs kinésithérapeutes, ergothérapeutes psychologues et orthophonistes. Le programmé proposé est axé, surtout, sur l'étude multicentrique réalisée à travers les services de MPR d'Algérie. Cette étude a porté sur la pathologie de la paralysie cérébrale qui est, de par le monde, la première cause de handicap chez l'enfant. Cette pathologie est différemment appelée : retard psychomoteur IMC, IMOC (insuffisant moteur) et présente différents tableaux cliniques. Elle touche environ 2 nouveaux-nés sur 1 000 naissances dans les pays développés alors qu'en Algérie il n'existe pas de chiffres officiels. Avec 1 million de naissances par an en Algérie et si on prend les chiffres européens, le calcul est très vite fait : plus de 2 000 par an soit 56 nouveaux cas par jour. Le problème de la prise en charge à vie se pose aussi bien pour les parents que pour les thérapeutes. Pour les organisateurs de ce congrès, cette étude multicentrique se veut être une évaluation sans complaisance de la prise en charge de cette pathologie en Algérie.