Juste à sa sortie de la réunion portant sur l'organisation du «Challenge sahari international», présidée par le wali de Tlemcen, Ali Benyaïche, nous avons rencontré le président de la Fédération algérienne des sports mécaniques, Chihab Baloul. Il a répondu à nos questions, soulignant qu'il était ravi de l'accueil dans la ville des Zianides. Donnez-nous d'abord un aperçu sur la participation à cette compétition. Pour commencer, je vous fais savoir que pas moins de six pays participent à la 3e édition du «Challenge sahari international», prévue du 5 au 14 décembre, à savoir, l'Espagne, la France, l'Italie, le Portugal, la Tunisie et l'Algérie. Pour cet évènement placé sous le haut patronage du Président de la République, nous aurons 50 motos, 39 4x4, 2 camions, 10 quads et 6 autres véhicules, soit un total de quelque 150 concurrents des deux sexes, avec en plus 94 organisateurs et une centaine d'assistants techniques. Quelles sont les localités traversées et quelle est la distance totale à parcourir ? Nous démarrons d'Oran le 6 décembre, nous traverserons les localités des wilayas de Tlemcen, de Naâma, nous bivouaquerons à Tiout, puis nous irons vers Taghit et là, les concurrents auront à effectuer plusieurs boucles jusqu'à notre retour à Oran le 13 du même mois. Cette édition couvrira un parcours de 1 050 km sur piste et 900 km sur bitume. Je tiens à préciser que le départ sera donné par le ministre de la Jeunesse et des Sports El Hadi Ould-Ali. Qu'est-ce qui a motivé votre choix sur l'Ouest algérien ? C'est simple, en 2015 alors qu'on organisait des petites boucles par manque d'expérience, un concurrent espagnol m'a soulevé ce problème en l'inscrivant sur le tableau de l'insécurité. C'est pour lui répondre et démontrer que notre pays est apte à organiser des compétitions sur tout le territoire que nous avons pensé à ce circuit. Aussi, au-delà de l'aspect sportif de la compétition, nous sommes tenus de faire connaître l'Algérie et montrer les richesses de notre patrimoine touristique et culturel. Est-ce que les wilayas participent matériellement et financièrement ? Non, mais nous sommes bien assistés sur les points de vue de la sécurité routière et du soutien médical. L'organisation est-elle purement algérienne ? Oui, mais nous avons un partenaire français sur le plan technique et communication. Je peux dire que nous avons compris que la communication ouvre toutes les portes. Fortement plébiscité par tous les passionnés de Rallyes-raid, le rallye Sahari en Algérie est en voie de devenir au fil des années, une épreuve phare de la saison, le rendez-vous international de tous les professionnels et amateurs de rallye raid de pistes et de désert, c'est notre objectif. D'ailleurs, dans ce cadre un organisateur français dont la compétition est classée deuxième au monde est venu en Algérie, il a visité les sites et a été convaincu de transférer son rallye dans notre pays. Avez-vous pris des dispositions en ce qui concerne l'environnement ? Effectivement, nous sommes conscients de cet aspect et nous avons pris toutes les mesures. Je peux vous affirmer que lors de nos différentes réunions avec les autorités des wilayas, il a été question de l'environnement. Des poubelles seront placées partout, les vidanges sont interdites dans les bivouacs et les pneus usés seront chargés sur des camions. Aussi, toutes les localités traversées seront nettoyées, et c'est ce que nous recherchons.