La première moitié de la saison connaîtra son épilogue dans moins de deux semaines. Deux journées et la Ligue 1 professionnelle découvrira le nom de l'équipe qui sera sacrée championne d'automne. La treizième journée du championnat de Ligue 1 Mobilis a confirmé les grandes tendances de cette saison 2017-2018. A savoir l'émergence d'un ensemble constantinois difficilement «délogeable» de son trône. Le CSC qui a souvent joué les mauvais rôles lors des précédents exercices semble désormais capable de lancer sa renaissance sous la bonne direction technique de son coach Abdelkader Amrani. Avec une avance de quatre points sur le poursuivant immédiat, la JS Saoura, les gars de Cirta sont déjà assurés de terminer sur le podium, et même sur le haut du podium à 99%. Et pour cause, lors des deux prochaines étapes, les équipiers de Bezzaz vont devoir préserver leur avance en accueillant l'USM Blida, équipe qui vient juste de remporter son premier succès de la saison, avant de conclure la phase «aller» par un déplacement à Alger pour en découdre avec le Paradou AC. Deux rencontres «pièges», c'est vrai, qui, cependant, ne doivent pas effrayer Rahmani et compagnie. Les Blidéens n'ont remporté qu'un seul point durant les sept déplacements qu'ils ont effectués depuis l'entame du championnat. Un résultat de fraîche date réalisé à Alger face au «spécialiste» des parités depuis le début de la saison, le CR Belouizdad en l'occurrence.Ceci alors que le dernier match, au stade Omar-Hamadi face au Paradou AC, verra les camarades de Bencherifa se frotter à un adversaire méconnaissable quand il s'agit de faire opposition aux grosses cylindrées et les équipes qui disposent d'une forte galerie. N'est-ce pas ce PAC qui s'est montré «impuissant» devant l'USMA, l'USMH, le MCA, l'ESS, la JSS ou encore, tout récemment, le CRB alors que tout le monde pensait que les joueurs de l'espagnol José-Maria Noguès étaient «capables» de les faire plier grâce à leur chatoyant football... Le CSC qui a mis de l'eau dans le moteur de tous ses concurrents directs, et qui a surtout raflé onze unités durant les six déplacements, se dirige doucement vers le titre symbolique de champion d'automne et s'ouvre (déjà) les portes d'un sacre (titre national) après celui remporté en 1997. Une perspective d'autant plus plausible que ses poursuivants immédiats, la JSS et l'ESS notamment, sont tenus de faire le plein et espérer deux faux pas consécutifs des hommes d'Amrani. Avec 30 points, le CSC peut être surpris par la JS Saoura (26) qui affrontera lors des deux prochaines levées les deux Mouloudias, celui d'Oran à Zabana lors de la 14e journée puis le Doyen d'Alger (MCA) à l'occasion de l'ultime round de l'aller. L'autre scénario qui pourrait nuire au sacre symbolique du club constantinois peut être écrit par le champion sortant, l'ESS qui, malgré ses neuf points de retard sur le leader du CSC, croit au miracle, lequel passera, outre des échecs répétés du CSC et de la JSS lors des deux prochaines journées, par trois succès de cordée face à l'USMA (en mise à jour), au DRB Tadjenanet (à Sétif) et l'USMBA à Sidi Bel-Abbès. Difficile pari pour les joueurs de Kheireddine Madoui qui, depuis le succès ramené d'Oran, le 27 octobre dernier, n'ont récolté que six points (une victoire face au PAC et trois nuls devant la JSK, Blida et le NAHD) sur les douze possibles.