Nourredine Saâdi, Merzak Bagtache et Mustapha Zaârouri sont les lauréats 2017 du Grand Prix Assia Djebar du roman, dont la cérémonie s'est déroulée jeudi soir à la salle Timimoun du Centre international des congrès (CIC) Abdellatif-Rahal à Alger, en présence du ministre de la Communication, M. Djamal Kaouane, du ministre de la Culture, M. Azzedine Mihoubi, de membres du gouvernement et de plusieurs intellectuels et artistes. Merzak Bagtache a été récompensé dans la catégorie du roman en langue arabe pour son œuvre La Pluie écrit tes mémoire. En langue amazighe, le choix du jury s'est porté sur le roman D wagi i d assirem-iw (c'est ça mon espoir) écrit par Mustapha Zaârouri. Le Grand Prix Assia Djebar du roman en langue française a été attribué à Nourredine Saâdi pour son œuvre Boulevard de l'Abîme, paru aux éditions Barzakh et qui, malheureusement, n'était pas présent à la cérémonie, car il a quitté ce monde il y a quelques jours, plus précisément le 14 décembre dernier. Le Grand Prix Assia Djabar de littérature, qui en est à sa troisième édition, est décerné par l'Entreprise nationale de communication d'édition et de publicité (Anep) et l'Entreprise nationale nationale des arts graphiques (Enag). 71 œuvres littéraires (42 romans en langue française, 24 en arabe et cinq en tamazight) étaient en lice pour cette troisième édition du Grand Prix Assia Djebar du nom (littéraire) de la grande femme de lettres algériennes décédée en 2015 et dont le vrai nom est Fatima- Zohra Imalayène. Le jury de cette édition 2017 est formé des universitaires et hommes de lettres et de culture, Amina Bekkat, Abdelmadjid Merdaci, Hamid Bouhbib Brahim Sahraoui, Abdelkader Bouzida, et Achour Fenni. Il est présidé, pour la troisième année consécutive, par l'universitaire Naget Khedda. La deuxième édition du prix, en 2016, a vu la consécration de Samir Kacimi pour Kitab El Macha`a (en langue arabe), de Lynda Koudache pour Tamacahut Taneggarut (Tamazight) et de Djamel Mati pour son roman Yoko et les gens du Barzakh (français).