Le 21�me congr�s de la F�d�ration maghr�bine des maladies respiratoires s'est ouvert � Alger. Pr�vu sur trois jours, le conclave des pneumo-phtisiologues co�ncide aussi avec la c�l�bration du 20e anniversaire de la cr�ation de la f�d�ration en question. Des modifications organiques sont d'ailleurs au programme des travaux. Ceci s'inscrit dans le cadre d‘une nouvelle approche du travail multidisciplinaire, avec comme toile de fond une ouverture sur les pays de la rive m�diterran�enne. Mieux encore, il s'agirait de d�boucher sur l'association des soci�t�s fran�aises et euro-m�diterran�ennes des maladies respiratoires. Amir G.- Alger (Le Soir)- Plusieurs th�mes importants ont �t� au menu du congr�s. Il est ainsi question de communications anim�es par des sp�cialistes d'envergure internationale, autour de l'asthme en situation aigu�, l'approche pratique pour la sant� respiratoire, ainsi que la pollution et son rapport avec le syst�me respiratoire. L'�v�nement soutenu par l'Organisation mondiale de la sant� d�veloppe aussi des aspects en relation avec la tuberculose � bacille multir�sistant, la tuberculose extra-pulmonaire ainsi que les infections respiratoires aigu�s. A propos de la situation bronchique des adultes en Alg�rie, le docteur Taghit du CHU de Bab-el-Oued a pr�cis� que la connaissance de la maladie, son diagnostic ainsi que son traitement ont enregistr� une �volution consid�rable. L'oratrice a soulign� que les recommandations retenues lors des travaux de la soci�t� de pneumophtisiologie de 1992 sont pratiquement les m�mes qui sont en vigueur � l'�chelle mondiale. A l'exception que la mouture d'Alger pr�voit �galement des dispositions pour la prise en charge des situations d'urgence. Au cours de son rapport, le m�decin a soulign� que le traitement des maladies respiratoires constitue le premier objet de consultation � l'h�pital Beni-Messous. Au CHU de Bab-el-Oued, cela repr�sente 50 % des visites. Les secteurs sanitaires et les polycliniques ne comptabilisent que 6 % des consultations. La m�me analyse a �galement permis de savoir que les patients changent souvent de m�decins dans l'espoir de trouver un traitement miracle. Cela d�note qu'une grande majorit� des personnes atteintes d'asthme n'arrivent pas � se r�soudre � l'aspect chronique de la maladie. Une �tude r�alis�e sur une population �chantillon de 240.000 individus a rendu possible le constat selon lequel les patients en crise sont lib�r�s des h�pitaux deux heures avant la fin de la p�riode d'observation. 78 % des cas sont sujets � des crises permanentes, 30 % souffrent d'asthme s�v�re et 7 % seulement justifient un mal mod�r�. Au terme de son intervention, le docteur Taghit a d�plor� l'absence d'un r�seau d'information entre les diff�rentes structures de sant�. A. G. Un m�dicament novateur En marge des travaux du s�minaire, il a �t� pr�sent� un m�dicament r�volutionnaire. Celui-ci (Foradil) a la facult� de soulager l'asthme sur une longue dur�e gr�ce � l'effet bronchodilatateur de ses propri�t�s m�dicinales. Une simple inhalation de ce traitement procure une respiration normale pendant une p�riode de 12 heures. Il est cependant � noter que cette solution n'est pas adapt�e aux traitements des crises av�r�es.