Les efforts d�ploy�s par les r�sidants de la cit� EPLF 150- Logements de Tigzirt-sur-mer pour sauver leur environnement semblent aujourd'hui vou�s � l'�chec. Ceci avec la b�n�diction des autorit�s locales et judiciaires qui ont b�cl� un proc�s dont la date n'est m�me pas connue des concern�s intent�s en cassation par le promoteur immobilier public � la cour d'appel de Tizi-Ouzou, apr�s avoir �t� d�bout� au tribunal de Tigzirt. De l'avis de tous les habitants du quartier, c'est un v�ritable simulacre digne des ann�es de plomb. Pour rappel, les d�boires des r�sidants de la cit� en question avaient commenc� avec l'entr�e en possession des habitations achet�es sur plan et pay�es rubis sur l'ongle. En effet, de graves manquements aux cahiers des charges ont �t� constat�s d�s le premier jour tels que des cages d'escalier non cr�pies, les voies d'acc�s non am�nag�es ou carr�ment inexistantes comme ce fut le cas du b�timent "A" par exemple. Cela a fait beaucoup de m�contents. Mais le v�ritable bras de fer n'a �t� engag� qu'apr�s avoir constat� les vis�es expansionnistes de l'entreprise, et, aujourd'hui, il est de toute �vidence loin, tr�s loin de conna�tre son �pilogue. L'EPLF, responsable de toutes les inperfections de la cit�, est plus que jamais d�cid�e � r�aliser son projet de sur- occupation des sols. Ce contre quoi les habitants ont fait et continuent de faire un front uni. En effet, sur l'assiette pr�vue initialement pour les 150 logements d�j� construits, le constructeur veut en rajouter 170 et pour arriver � ses fins tous les moyens sont bons. D�bout�e en 2004, lors d'un proc�s au tribunal de Tigzirt, l'EPLF a intent� alors un pourvoi en cassation aupr�s de la cour d'appel de Tizi-Ouzou. Et depuis, pour les plaignants, c'est l'entracte. Mais en janvier dernier, coup de th��tre. L'EPLF a envoy� ses engins pour r�aliser les constructions. Les habitants, stup�faits, d�couvraient alors que le proc�s en appel a eu lieu sans qu'ils aient �t� inform�s m�me pas par leur avocat. Et c'�tait le branle-bas de combat et la course contre la montre. L'EPLF �tait, cependant, de nouveau coinc�e sur le terrain juridique � Tigzirt dans un proc�s en r�f�r� et le P/APC, mis au courant, a mis en demeure l'entreprise d'arr�ter les travaux et c'est ainsi que le chantier fut abandonn�. Seulement pas pour longtemps. Car le 10 mai, les travaux ont repris (ils sont aux fondations du b�timent "A") et cette fois-ci l'entreprise a pass� outre la d�cision prononc�e en r�f�r�e par le tribunal et elle est m�me d�tentrice d'un permis de construire d�livr� en date du 11 f�vrier dernier par le P/APC de Tigzirt, et ce, en d�pit de la situation qui n'a pas �volu� d'un iota. Toutefois, il est � pr�ciser que le permis de construire �tait assorti de conditions relatives � la r�alisation de tous les am�nagements de la cit� et des travaux manquants dans les immeubles. Au final, rien n'a �t� fait, l'EPLF poursuit toujours ses travaux et, curieusement, le P/APC s'est � ce jouir confin� dans un silence inexpliqu�. Les r�sidants pour leur part n'arrivent toujours pas � comprendre cet acharnement � vouloir construire par densification dans leur cit�. Une chose qui ne leur permettra pas de mener une vie intime et annihilera tout espoir d'�panouissement de leurs enfants dans un environnement b�tonn�. Ce que n'ignorent pas les responsables du promoteur immobilier. De plus, les terrains � b�tir ne manquent pas pour justifier cet acharnement. Selon une source bien inform�e, "l'EPLF, dispose d'un site vierge du c�t� de Tassalast presque aussi grand que la cit� des 150-Logements". Par ailleurs, dans ses actions tous azimuts, il est utile de signaler que le comit� de quartier a saisi le chef du gouvernement, l'informant que "l'EPLF est en train de proc�der � la destruction syst�matique et massive de tous nos espaces verts, parkings et aires de jeux, pour y �riger des b�tisses ill�galement, et ce, avec la complicit� av�r�e de l'APC de Tigzirt. Par cette action, l'APC vient de fouler aux pieds les lois de la R�publique en contradiction flagrante avec les r�glementations de la DLEP de Tizi-Ouzou stipulant clairement que le site est r�serv� exclusivement � l'implantation de 150-Logements d�j� construits", lit-on dans le communique. Enfin, � noter que le pr�sident du comit� pr�cit� a �t� re�u par le chef de cabinet du wali le 17 mai dernier, et que ce dernier a promis de soumettre le probl�me � son sup�rieur. Mais vue l'urgence et la complexit� de la situation, les r�sidants de la cit� des 150-Logements ont pr�vu une assembl�e g�n�rale vendredi prochain, pour faire le point et arr�ter les actions � entreprendre � l'avenir afin d'emp�cher le massacre de leur environnement par toutes les voies et moyens l�gaux.