Les mal-log�s de la ville de Tigzirt, actuellement parqu�s dans les bungalows de la Cacobapth, transform�s en centre de transit apr�s les inondations de novembre 2001 et le s�isme de 21 mai 2003, sont menac�s d�expulsion par le propri�taire du site, sans qu�il n�y ait aucune solution de rechange pour eux. Le proc�s de ces familles en plein d�sarroi a d�j� commenc� au tribunal de Tigzirt-sur-Mer et leur mise � la rue n�est qu'une question de temps. En effet, la Cacobatpth a eu gain de cause dans tous ses proc�s du fait que les r�sidents sont d�tenteurs d�une d�cision d�occupation provisoire. Lasses et en d�sespoir de cause de voir leur cas pris en charge par les pouvoirs publics, quinze familles ont adress� au wali de Tizi-Ouzou une ultime correspondance, au d�but du mois en cours, o� elles implorent ce dernier de leur accorder l�acquisition des logements abandonn�s inachev�s par l�OPGI. Les r�dacteurs de l�appel �ont sollicit� aussi l�intervention du wali en leur faveur aupr�s de la direction g�n�rale de la Cacobapth qui les menace d�expulsion et qui les poursuit en justice pour occupation ill�gale de leurs habitations provisoires au centre de transit de Tigzirt-sur-Mer�. Apr�s avoir patient� et subi, depuis des ann�es, toutes sortes de mis�res et d�atrocit�s avec leur famille dans des �taudis� en guise de logements, dans l�espoir d�obtenir un logement social ou abriter dignement leurs enfants, ils se sont retrouv�s, aujourd�hui, sous la menace d��tre jet�s � la rue en hiver. �Toutes les promesses de relogement que nous avons re�ues de la part des autorit�s locales sont, � ce jour, rest�es vaines�, peut-on encore lire dans la correspondance. �Les logements sociaux qui nous revenaient de droit sont attribu�s � des personnes tr�s ais�es, comme l�indiquent les recours qui vous sont adress�s au mois d�octobre 2005, et pour lesquels nous n�avons re�u aucune suite � ce jour. Malgr� cela, nous gardons l�espoir, que vous consentiez � accueillir favorablement notre requ�te�, rappellent-ils au wali. Par ailleurs, avant de conclure, les sinistr�s r�sidents du centre de transit attirent l�attention du premier magistrat de la wilaya sur �l�existence de six logements sociaux non attribu�s, qui sont rest�s ferm�s depuis plus de cinq ans et une b�tisse de vingt logements appartenant � l�OPGI, situ�es au sud-ouest de la ville, dont les travaux sont r�alis�e � 60% environ. Ils demandent leur acquisition et acceptent de finaliser les travaux de finition � leurs frais�, supplient-ils en guise de conclusion du courrier.