Des op�rations qui rel�vent des bureaux d'hygi�ne et de la surveillance bact�riologique, ont �t� lanc�es dans le but de prot�ger la population et de pr�venir tout �ventuel danger pouvant affecter la sant� publique. Ainsi la javellisation de l'eau potable 2 fois par semaine au moins a �t� jug�e n�cessaire. Les op�rations de curage et de d�sinfection, � l'aide de briques et de chaux, de puits individuels ont �t� op�r�es. Reste le probl�me des propri�taires des puits qui ne r�alisent pas l'importance de cette forme de d�sinfection et op�rent sans raison � l'enl�vement des briques install�es. Pour rappel, la wilaya de Batna compte au total 12.486 puits individuels dont plus de 1000 se trouvent dans la p�riph�rie de Batna-ville, et il s'av�re, selon nos sources, que ces puits sont � hauteur de 40 % non conformes et pr�sentent un danger pour les consommateurs. Restent les 271 puits collectifs recens�s � travers la r�gion des Aur�s et qui sont trait�s pour certains par javellisation automatique. Toujours dans le cadre de la pr�vention des maladies � transmission hydrique, la v�tust� des r�seaux d'alimentation de l'eau potable et ceux des canalisations des eaux us�es tout comme les branchements illicites qui constituent un danger sont pris en consid�ration par les responsables de la wilaya afin d'�viter des catastrophes telles que celle qui a touch� les fameuses All�es le mois �coul� et qui a caus� 42 cas confirm�s de thypho�de qui ont touch� les quartiers p�riph�riques de Zemala, Fezazna, une partie du terrain Zedam et une partie de Bouakeul. Somme toute, et malgr� tous les al�as, la direction de la sant�, le wali et les �lus ainsi que d'autres intervenants, se sont toujours montr�s � la hauteur de la responsabilit� en ce qui concerne la clart� et la transparence affich�es lors de d�clarations de maladies MTH. A cet effet et lors d'une r�cente session de l'APW de Batna, deux dossiers introduits � l'ordre du jour �taient relatifs � l'intoxication de la cit� universitaire filles et aux dizaines de cas confirm�s de typho�de alors que dans d'autres r�gions et malgr� les maintes hospitalisations de dizaines de citoyens pour des troubles digestifs graves, aucun cas de thypho�de n'a �t� d�clar�.