La nouvelle depuis vendredi soir, a t�t fait de frapper les Mostagan�mois de consternation. L'Esp�rance finira par conna�tre la descente aux enfers. Implacable d�sillusion quand on sait, que d'aucuns dans les milieux des Vert et Blanc, n'allaient penser � un tel d�sastre. L'ESM quitte ainsi la D II pour avoir �t� d�j� longtemps victime de l'incomp�tence et du laisser-aller de ses propres enfants, cens�s pourtant servir le sport en g�n�ral et notamment un club qui tra�ne une histoire derri�re lui. Sur la place du Barail, aux alentours du caf� Novelty, la d�ception se lit sur tous les visages et la col�re des supporters est � son paroxysme. Un doigt accusateur est point� sur les responsables actuels du Ettaradji, mais faut-il reconna�tre que le mal semble �tre plus profond, et ce, avec tous les maux qui ont d� ronger la formation de Sidi Sa�d des d�cennies durant. En jouant trop longtemps avec le feu, l'on finit par se br�ler les doigts. Et ce qui devait arriver, arriva fatalement. Au moment o� les meilleurs de ses produits font aujourd'hui les beaux jours de formations de l'�lite et de D2, l'Esp�rance a d� cette saison aller fouiner dans notamment les petites divisions pour d�nicher finalement des �l�ments qui n'ont pas leur place au sein du vieux club de Tigditt. N'est-ce pas aberrantes les mesures prises cette saison quant � la lib�ration de joueurs de la trempe des Kecha�ri parti pour l'Entente de S�tif, Aber (USMBA), Belahouel (ASO Chlef), Med Rabah (Paradou AC), Sa�hi (GCM), Aliane (SAM), Diss (WAM), Al Folabi et autres Bouharras (MO B�ja�a), et ce, en plus des Kraouda (SAM), Amrane et Goua�che (ASMO), Diss (USMB) partis sous d'autres cieux depuis d�j� plusieurs saisons. Il est d'autant plus impardonnable de recruter au d�part un entra�neur qui aura montr� ses limites par le pass� moyennant un salaire royal pour plus tard et en plein parcours recourir aux services du coach maison, l'inamovible Benguella dit "Biba" qui, en v�rit�, aura eu l'immense m�rite de tenter le geste salutaire � un moment o� le moins averti de nos managers ou techniciens n'aurait daign� en faire de m�me. Bref, le fait est l� et le constat est des plus amers. Le club phare du Dahra, celui des valeureux martyrs de la R�volution alg�rienne, risque ainsi de s'emp�trer dans la m�lasse, et ce, en raison du peu d'int�r�t qu'on lui aura jusque-l� accord�. Depuis notamment quelque temps, les subventions auront soudainement diminu� alors que plusieurs ann�es durant les co�quipiers de Megueni jouaient pour le titre. Si les autorit�s et responsables concern�s n'ont pas tout � fait jou� le jeu, il n'en reste pas moins que dirigeants et supporters auront �t� carr�ment � c�t� de la plaque, et ce, pour avoir eu souvent des comportements et autres agissements indignes de sportifs accomplis vou�s � toutes les temp�tes pour un seul et unique id�al : l'amour des couleurs.