Une gr�ve de la faim a �t� entam�e par un groupe de 178 agents en s�ret� interne exer�ant au GL1K pour le compte de 2SP. Huit personnes ont �t� d�j� transf�r�es � l'h�pital de Skikda pour y recevoir les premiers soins. La d�cision de leur refuser l'acc�s � la plate-forme p�trochimique, par les �l�ments de l'EGZ1K, en a eu un sacr� coup sur le moral d�j� chancelant pour cause du 3e transfert, en l'espace de 7 ans, vers un nouvel organisme employeur SPAS, qui devait �tre effectif le 30 juin 2005. En effet, en date du 29 juin, le groupe du quart du matin compos� de 28 agents, a �t� pri� de ne pas franchir le poste 03. Fin de contrat le 29 juin � minuit, ou le 28 juin � minuit ? L'EGZ1K s'en tint � la correspondance dont elle fut la destinatrice, et sign�e par le directeur de GL1K, o� on pourrait lire ceci : "Nous portons � votre connaissance que l'avenant du contrat complexe GL1K/2SP de mise � disposition de l'ensemble du personnel de s�ret� arrivera � terme le 29/06/2005 � 00h. Par cons�quent, les cartes d'acc�s d�livr�es par le complexe GL1K aux agents de s�ret� 2SP dans le cadre de leurs actions perdront leur validit� le 29/06/2005 � 00h. Nous vous prions de bien vouloir prendre acte (ci-joint listing du personnel concern�)." Un mouvement de col�re s'en est suivi de la part des agents refoul�s, qui ont vite fait de contacter leurs coll�gues afin d'observer un sit-in au niveau du poste 03, sans heurts et sans d�g�ts, par un jour de forte canicule durant lequel ils ont eu la visite des services de s�curit�, des responsables de la DOS, du SG de l'UGTA de la wilaya. Le complexe GL1K recherche s�curit� d�sesp�r�ment On apprend �galement de la part des agents que les postes de s�curit� seraient rest�s vacants en leur absence. Comme strat�gie de substitution, on appela � la rescousse les agents de quart de nuit et des �l�ments d'intervention. Ces derniers devaient assurer la surveillance des unit�s et non les postes de garde. Des agents de quart de nuit, une quarantaine de personnes n'ont voulu en aucun cas en d�pit des multiples intimidations dont ils feront l'objet de la part des diff�rents responsables, quitter le complexe GL1K, de m�me que la r�union qui s'est tenue, ce jeudi, regroupant 3 d�l�gu�s � ce groupe, l'ASI (Assistant s�ret� interne) et autres responsables n'a pas eu les r�sultats escompt�s, en d�pit du fait que les responsables avaient subordonn� le r�glement de ce probl�me au d�part des agents de ce site. Ces derniers voulaient une promesse �crite et non orale pour qu'ils acquiescent. La nouvelle �quipe SPAS : "l'inexp�rience" au service de la s�curit� Il y a lieu de souligner �galement qu'une �quipe nouvellement recrut�e, travaillant pour le compte de SPAS, ce nouvel employeur qui ne fait pas l'unanimit�, a d�j� commenc� � travailler au sein de GL1K, ce jour m�me (le 29 juin 2005) en remplacement de ces agents. "Ils ne sont m�me pas sous contrat et ils ne savent m�me pas quel sera leur salaire", dira un agent. Une information qui reste � confirmer bien s�r. "Le comble c'est que cette nouvelle �quipe n'a aucune exp�rience en mati�re de s�curit�. Le complexe GL1K est � l'abandon", dira un autre. D�p�t d'une plainte : c'est � la justice que reviendrait le dernier mot ? Une plainte a �t� d�pos�e au niveau du bureau du procureur de la R�publique, par ces agents contre les responsables du GL1K au motif qu'ils ont �t� "licenci�s" d'une fa�on abusive bien que leur contrat n'ait pas pris fin. Il est vrai que dans le contrat de travail CDD, il est stipul� qu'il prendra fin le 29/06/2005. Comment se fait-il qu'on n'ait pas bien respect� cette clause ? Myst�re et boule de gomme. Pour les agents, "tout a �t� bien orchestr�". "Comment se fait-il que la correspondance envoy�e du GL1K � l'EGZ1K, l'a �t� le 28 juin vers les coups de 20h", d�clara un agent, "le 29 juin � 00h c'est minuit de mercredi. Pourquoi on a voulu que ce soit minuit du mardi ?", s'interrogea un autre, "et on a d�j� pu nous trouver des rempla�ants, c'est bien", dira un troisi�me. Au GL1K, on ne r�pond pas aux correspondances de la tutelle ? Un petit "jeu horaire" qui a provoqu� une situation qui risque de s'envenimer, si jamais ces agents ne sont pas r�tablis dans leurs droits. Le paradoxe c'est que GL1K a �t� destinataire en date du 23 mai d'une correspondance sign�e par le directeur RHU/AVAL et dont l'objet est de d�finir la situation du personnel d�tach�, avec obligation de transmettre une situation actualis�e (chiffr�e et nominative) du personnel d�tach�. Elle est rest�e sans r�ponse. Alors pas plus que le 28 juin, une autre fut envoy�e par le m�me exp�diteur est audit contrat s�ret� interne, o� il est r�it�r� la demande cit�e dans la premi�re, en y informant notamment GL1K que M. Semghouni sera en mission command�e au sein du complexe du 01/07 au 06/07/2005 pour effectuer un audit. C'est s�rement le listing du nouveau personnel SPAS qui lui sera pr�sent�. La visite minist�rielle apportera-t-elle du nouveau ? Le ministre, Chakib Khelil serait aussi attendu, ce samedi 2 juillet, pour une visite � Polymed. Peut-�tre que le cas de ces agents figurerait sur son "agenda de travail". D'ailleurs, les agents comptent lui transmettre une lettre o� sera expos� exhaustivement leur cas. La sagesse sup�rieure aux incitations � la violence Qu'est-ce qui se passe au GL1K en fin de compte ? Pour qui prend-on ces 178 agents ? Comment se fait-il qu'on veuille abandonner des potentialit�s de ce calibre dans une p�riode o� la pr�vention des risques majeurs a pris une place incontournable dans la politique du gouvernement et particuli�rement du ministre de tutelle ? Pourquoi ces vagues de manipulations, pour lesquelles, heureusement, les agents n'ont voulu y r�pondre par des actes de violence ? A l'exemple de ces propos formul�s par l'ASI, et que rapportent la plupart des agents : "Le mercredi 29 juin, d�s son entr�e � l'usine, et pendant que nous �tions regroup�s au niveau du poste 03, l'ASI nous dira : "Si vous �tes des hommes, faites comme les Kabyles, provoquez des incendies, tant que vous y �tes." Une situation explosive � prendre en charge incessamment Au moment o� nous mettons sous presse, le calvaire des agents en s�ret� interne de GL1K prend des proportions alarmantes, car l'�tat de sant� de beaucoup d'entre eux se d�grade de plus en plus, proportionnellement aux sir�nes des ambulances. Entre chutes de tension, hypoglyc�mie, crise de nerfs, ‘l'avenir de jeunes "talents s�curitaires" risque de n'�tre pas rose. Que la sagesse prime encore une fois, et que les responsables concern�s prennent en consid�ration leurs revendications l�gitimes de r�int�gration � Sonatrach, comme leurs coll�gues d'Arzew. Za�d Zohe�r