Le 15e s�minaire national d�ophtalmologie, qui s�est tenu comme pr�vu, les 7 et 8 de ce mois � la salle de l�APW en pr�sence de plus de 200 invit�s parmi les plus grandes sommit�s mondiales de cette sp�cialit�, a tenu ses promesses et ce, en instaurant un cadre d��changes scientifiques entre experts nationaux et internationaux. Et ce, en d�pit de l�absence du ministre de la Sant� et de la R�forme hospitali�re et du wali � la s�ance d�inauguration. Les diff�rentes communications pr�sent�es, au nombre de 28, tout au long de deux longues journ�es, ont pass� en revue les nouveaux �quipements de diagnostic et d�exploration fonctionnels dans le domaine de l�ophtalmologie, des nouvelles th�rapeutiques dans le traitement du cancer de l��il, des nouvelles techniques chirurgicales dans le domaine de la corn�e, du strabisme et de la r�tine. Les multiples m�thodes th�rapeutiques ainsi que les techniques utilis�es � l�exemple du laser LST qui sera fonctionnel en septembre au niveau du service d�ophtalmologie de A�n-Na�dja dirig� par les Prs Karaouat et Garout. Les Alg�riens malades seront trait�s sur place. Les syst�mes 23 et 25 gauges dans la chirurgie vitr�o-r�tinienne, de la chirurgie binoculaire, de la trabeculectomie externe (int�r�ts et avantages), de la phakonit, de l�implant accomodatif, ont �t� �galement pr�sent�s afin de contrecarrer la prolif�ration des atteintes � l��il et leurs corollaires le port des lunettes, c�cit� et autres pr�judices esth�tiques et moraux. Sous le th�me �actualit�s chirurgicom�dicales�, cette manifestation dont l�inauguration, a �t� faite par les Drs Oudjani, Malek et Boutlala �M�tastases choro�diennes bilat�rales d'un cancer du sein : � propos d�un cas�, aurait contribu� � informer le parterre d�assistants sur la fulgurante ascension de l�ophtalmologie, dont nous avons d�j� donn� sommairement un aper�u dans ce m�me journal (lire l�article paru le 07/07/2005), un dynamisme aux niveaux local et national qui ne trompe pas et qui n�a rien � envier � celui constat� outre-mer, bien que certains aient �mis encore des appr�hensions quant aux r�sultats enregistr�s par les cliniques priv�es � l��chelle nationale. Le professeur Furia s�est dit, � l�issue de la pr�sentation de la communication des Drs Oudjani, Boutlala et Malek, relative au �strabisme et chirurgie binoculaire�, �tr�s impressionn� ! Nous en France, on ne prend pas les devants que vous avez pris pour soigner cette affection�. Un Wetlab a �t� �galement install� par le labo Alcon, le leader mondial dans cette sp�cialit�, quatre microscopes op�ratoires et quatre phaco�mulsificateurs avec tous leurs accessoires ont permis aux ophtalmologistes de pratiquer des interventions chirurgicales de ph�ko�mulsification nouvelles sur les yeux artificiels. En outre, cette manifestation a permis aux sp�cialistes alg�riens de pr�senter leurs r�cents travaux en mati�re de prise en charge des affections ophtalmologiques en Alg�rie de la chirurgie de la cataracte, des strabismes, des d�collements de r�tine, ainsi que le recours � la chirurgie pr�coce dans le traitement du glaucome, contribuant � r�duire le co�t des m�dications au long cours. Le d�veloppement de l�ophtalmologie est d� � plusieurs facteurs dont le plus important serait l�essor du secteur priv� et la conscience prise par ses diff�rents acteurs quant � l�in�luctabilit� d�investir en se dotant d��quipements ultra-modernes. De m�me que le d�placement � l��tranger des ophtalmologues dans le cadre des processus de formation, n�a pas �t� sans incidence incidence positive, une bonne ma�trise des moyens mat�riels ainsi qu�une implication effective dans le traitement des dangereuses pathologies de l��il, en vue d�obtenir des r�sultats plus encourageants et plus performants, en ont d�coul�. Un ��tat d�esprit� qui a sugg�r� l�imp�rieuse n�cessit� de rencontres nationales � l�ambition avou�e de sensibiliser, informer, �tablir des contacts vitaux, �changer des exp�riences� et c�est comme �a que 15 s�minaires ont pu voir le jour, depuis les premi�res journ�es d�ophtalmologie � Alger en 1973, jusqu�au 14e s�minaire qui s�est tenu � Alger les 15 et 16 d�cembre 2004, en passant par le premier s�minaire en 1983, l�id�e a fait du chemin. La protection des m�decins : un probl�me qui se pose m�me en France ! Les ophtalmologistes subissent eux aussi, � l�instar d�autres corporations, les assauts des lois non protectrices, bien que �tout le monde� sache que le m�decin est tenu par des obligations de moyens et pas de r�sultats, on �s'acharne� encore � pondre des lois qui ne pr�tent pas attention � cette �maxime�. Le meilleur exemple nous fut donn� par le Pr Furia de Paris, qui nous a entretenus sur la nouvelle loi vot�e par le Parlement fran�ais relative � la �responsabilit� sans fautes�, une notion juridique dont doivent dor�navant se soumettre les m�decins en g�n�ral afin de minimiser les relents de leur �incomp�tence professionnelle�, �c�est inadmissible ce qu�ils ont fait, car malgr� les avanc�es technologiques constat�es, des imperfections existent et existeront toujours. La m�decine fran�aise a h�rit� de celle am�ricaine qui pr�ne la chirurgie sans risques. On veut imputer toutes les fautes commises aux sp�cialistes. Une tendance qui a pris de l�ampleur incitant les ophtalmologistes et autres m�decins � prendre leurs distances avec leurs sp�cialistes, ce qui nuit au domaine de la recherche. En un mot, avec cette loi, on porte atteinte � la science�, d�clara le �m�decin des rois�. L�exposition � Essalem : des multinationales s�affichent Parall�lement au s�minaire, une exposition a �t� initi�e au niveau de l�h�tel Essalem, et qui a vu la participation de Alcon, Thea, Pfizer, Chauvin, Novartis, Topkon, Beausch et Lomb, Iloltech, FCI, Univermed, Chimilab Toshiba Medical, Aventis, Hikmat, Epem, MSD, Asem et Eurocrystal, en voici le CV de quelques labos. Nature Bio est un labo alg�rien r�cent faisant partie du groupe fran�ais Atlantic, sp�cialis� dans la production et la commercialisation des produits alimentaires destin�s � la pr�vention contre les affections de l��il, Ogema 3 et Ogema 3, 6, 9 sont ces produits phares. Il compte de ce fait impliquer dans la r��ducation de la facture d�importation des m�dicaments. Eurocrystal est un labo franco-alg�rien dont le si�ge social est � Annaba. Une SPA d�tenue � grandes parts par le partenaire national qui s�est sp�cialis� dans l�importation des implants, les visqueux de la chirurgie de la cataracte. Il a trois ans d�existence et il compte d�j� lancer un grand projet en septembre : une usine des productions d�implants. La premi�re en Afrique. Thea un labo fran�ais install� il y a de cela un an. Il produit et commercialise 7 produits pharmaceutiques, des mol�cules m�res, Naaxia, Chibrocadron, Virgen, Chibroxine, Rifamycine� MSD (Merck, Sharp et Dome) est un labo am�ricain, leader en la mati�re, sp�cialis� dans le traitement du glaucome. Il a fait ainsi la promotion de l�inhibiteur Trusopt. Asem (appareil de sant� et d��quipements m�dical) est en multinationale qui a 7 ans d�existence en Alg�rie, sp�cialis�e dans l�importation des appareils ultramodenres de traitement et de pr�vention contre � titre d�exemple la d�g�n�rescence maculaire. Il a pu m�me mettre sur le march� le Corneal, une machine fran�aise qui travaille dans l��il, des sp�cialistes s�en sont dot�s, d�j�. Ses fournisseurs sont les Am�ricains, Fran�ais, Japonais et Allemands. Hikma, la multinationale jordanienne pr�sente dans 30 pays, sp�cialis�e dans la production et commercialisation des produits g�n�riques, et qui compte lancer une usine de production � Alger. Elle est �galement d�tentrice de deux licences anglaise et am�ricaine. Epem, une entreprise d��quipements, elle importe du mat�riel, le laser particuli�rement, de cinq entreprises (03 fran�aises et 02 allemandes), et surtout du Quantel Medical, l�un des trois grands fabricants mondiaux du laser. Ad Medical est un labo alg�rien qui importe du mat�riel d�ophtamologie de Suisse, d�Allemagne, de France et d�Italie. Il est le fournisseur aussi bien du secteur public que priv�. Le premier labo qui a investi en Alg�rie, � savoir Novartis, �tait �galement pr�sent � l�appel. Le manque d�infrastructures d�accueil n�a pas permis d�inviter les� 900 participants pr�vus, 236 seulement sont venus. Un d�tail qui a son importance, car avec un si grand nombre le s�minaire aurait �t� plus important. Bien qu�il le fut ! Za�d Zohe�r