Abdelaziz Bouteflika a sign�, le 20 juillet dernier, les deux d�crets pr�sidentiels portant dissolution, respectivement, de certaines assembl�es populaires communales des wilayas de Kabylie et des Assembl�es populaires des wilayas de Tizi- Ouzou et de B�ja�a. L�galement, il y a donc lieu de pr�voir la convocation du corps �lectoral des r�gions concern�es durant la p�riode courant jusqu�au 20 septembre 2005. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - �Le pr�sident Bouteflika compte organiser les �lections partielles en Kabylie juste apr�s le mois sacr� de Ramadhan prochain �, nous confie toutefois une source proche de la pr�sidence. Fort probablement vers la fin novembre ou d�but d�cembre 2005. Ces �lections, in�dites de par leurs formes qu�eu �gard � leurs implications politiques, tant pour la r�gion que pour le pays, constituent, � n�en pas douter, un douloureux test pour le pouvoir. �Abdelaziz Bouteflika et son ministre de l�Int�rieur jettent tout leur poids dans cette �lection, mobilisant de colossaux moyens, tant humains que financiers, pour normaliser d�finitivement une r�gion frondeuse et toujours pr�dispos�e � la remise en cause du pouvoir central�, estime un observateur politique averti qui s�explique : �C�est Zerhouni et non pas Ouyahia qui chapeaute r�ellement cette op�ration estimant, � juste titre, que si la Kabylie est neutralis�e, le pouvoir s��pargnera de toute contestation et pour longtemps.� Ce que les initi�s du dossier appellent d�j� �le plan Zerhouni� pr�voit notamment de mettre fin � �l�exception Kabyle� et ce, en y faisant �merger une nouvelle classe politique dans la r�gion aux d�pens de la traditionnelle bipolarit� RCD-FFS. Les trois partis de �l�alliance pr�sidentielle� que sont le FLN, le RND, et le MSP, en plus des nouveaux �admis� au cercle pr�sidentiel, � savoir le PT de Louisa Hanoune, l�UDR de Amara Benyounes ainsi que la fraction �dialoguiste� de ce qui fut en 2001-2002 �le mouvement des arouch�, sont les pr�pos�s � cette �uvre. Ce n�est d�ailleurs pas par hasard que les �dialoguistes� des �arouch � r�put�s tr�s proches du chef du gouvernement s�acharnent plus sur le RCD et le FFS que sur �le pouvoir maffieux et assassin� pour reprendre le leitmotiv en vogue du mouvement des �arouch� durant les f�cheux �v�nements de 2001.