Dans un communiqu� parvenu hier � la r�daction, deux cha�nes satellitaire arabes, �mettant � partir de Londres, annoncent le lancement, � partir d�aujourd�hui jeudi, d�une �mission sp�cial Alg�rie. Et ce sur le th�me br�lant qu�est �le projet d�amnistie g�n�rale et de r�conciliation en Alg�rie�. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Les cha�nes Al Moustaquila et Kanat Adimoukratia affirment dans leur communiqu� que lesdites �missions seront diffus�es du 4 au 11 ao�t �dans la soir�e, en direct et loin de toute censure, avec la participation de nombreux hommes politiques, de parlementaires, de journalistes et d�acteurs de la soci�t� civile activant � l�int�rieur de l�Alg�rie et � l�ext�rieur (...) y compris le Front islamique du salut, dissous�. Le m�me communiqu� �nonce un certain nombre de personnalit�s invit�es : �Si Affif (FLN), Chihab Seddik (RND), Abderrahmane Sa�di (MSP), Abdelghafour Sa�di (MRN), Abassi Madani (Fis), Sadek Bouguetta�a (FLN), Chams Eddine Bouroubi (personnalit� religieuse), Lakhdar Benkhellaf (MRN), Sa�da Ben Habil�s (Association pour la femme rurale), Khaled Bounedjma et bien d�autres.� Il y a lieu de noter que le choix des personnalit�s donne, en soi, un aper�u sur l�orientation que prendra cette s�rie d��missions. Aucune personnalit� parmi les d�mocrates alg�riens, ni encore parmi les familles des victimes du terrorisme, n�y figure. Mais il est vrai aussi que les cha�nes de t�l�vision �trang�res, celles satellitaires arabes notamment, ont de tout temps pris fait et cause pour le FIS et ses alli�s du �qui-tuequi ?�. Aussi, est-il � constater qu�une fois de plus, un sujet aussi sensible, engageant l�avenir de toute la nation, soit abandonn� au traitement de cha�nes de t�l�vision et de m�dias �trangers. Ce qui repose avec acuit� la question de la gestion des m�dias publics alg�riens mais surtout celle du devenir de la libert� d�expression en Alg�rie. Aucun espace n�est laiss�, depuis le 8 avril 2004 notamment, au d�bat public devenu une sorte de monologue o� n�est admis que le discours officiel, au mieux, une esp�ce de comp�tition nationale dans l�exercice �des louanges� aux autorit�s, au pire.