En d�pit des �normes retards dans la r�alisation des programmes ant�rieurs de logements sociaux participatifs, la wilaya de Sa�da a b�n�fici� d�un quota suppl�mentaire en 2005, dont les travaux n�ont pas encore d�marr�, avons-nous appris de source bien inform�e. En effet, la wilaya de Sa�da a b�n�fici� de 1500 logements � caract�re socio-participatif que huit mois apr�s leur inscription. Il est � noter que ce quota fait partie de l�important programme du chef de l�Etat en mati�re de r�alisation de logements. Ainsi, les sept collectivit�s locales dans la wilaya qui vont abriter ces 1500 logts n�ont pas encore d�gag� les assiettes fonci�res, cela en raison des diff�rents litiges survenus lors du choix des terrains. Cette situation conflictuelle entre des propri�taires qui surgissent sporadiquement au grand dam des responsables en charge de concr�tiser cette op�ration au m�me titre que l�autre type d�habitat rural a vite fait de d�senchanter les diff�rents intervenants qui craignent un �chec total de ces r�alisations. Cela dit, la commune de Sa�da s�est taill�e la part du lion dans le programme quinquennal des 1500 logements sociaux participatifs avec un quota de 650 LSP. Le reste est aussi partag� par les 6 autres communes : Ouled-Brahim (246), Sidi-Boubekeur (150), Ouled-Khaled (90), Youb (130), Hassasnas (114), enfin A�n-El- Hadjar (120). Pr�cisons que la commune de Sa�da a pr�vu la r�alisation de ces 650 logements LSP dans les quartiers suivants : Ha� Zitoun, Sersour, Nasr et Badr. Notons que jusqu�ici les travaux de terrassement pour l�implantation de ces 650 LSP n�ont pas encore �t� entam�s au m�me titre que les autres communes, avons-nous appris durant nos diff�rentes visites sur les lieux. Nonobstant que les responsables locaux ont mis� sur le lancement de l�op�ration � partir du d�but du mois de juillet dernier, le lancement massif des op�rations de r�alisation des logements avait �t� aussi imp�rativement ordonn� par le premier responsable du secteur de l�habitat, M. Hamimid en l�occurrence, � partir de la wilaya de Tiaret qui avait regroup� 6 wilayas dont celles de Sa�da. Rappelons que la formule incertaine du LSP pr�voit une participation du citoyen issue semble-t-il de la classe moyenne d�un taux de 20 % du montant que d�termine l�op�rateur en charge de r�alisation de ce programme et 50 millions de centimes que verse l�Etat � travers sa Caisse nationale du logement au b�n�ficiaire l�gal. Le grand fisco du LSP dans la wilaya de Sa�da est confirm�, notons-le par l�annulation de 1360 logements parmi les 1807 inscrits au total. Une vir�e dans la majorit� des chantiers des logements sociaux participatifs, nous a permis de constater les �normes retards dans l�ach�vement des travaux et les centaines de logements achev�s ne sont toutefois pas viabilis�s et manquent de commodit�s pour une vie d�cente. D�ailleurs, des habitants du lotissement Salem II ne cessent de d�noncer les insuffisances de leurs logements et d�conseillent � tout citoyen d�opter pour cette formule hasardeuse surtout que les pouvoirs publics voudraient supprimer la caution de garantie pour des promoteurs v�reux qui livrent au bout du compte un produit non-conforme � la r�glementation. Ces derniers d�noncent � leur tour la bureaucratie de la CNL et s�insurgent contre la chert� des mat�riaux de construction dont le march� est actuellement domin� par la sp�culation, � titre d�exemple le sac de ciment est � lui seul c�d� � 300 DA. En tout �tat de cause, le programme du LSP � Sa�da semble �tre vou� � l��chec et la premi�re victime est �videmment le simple citoyen moyen qui se sent frustr� par une op�ration de charme.