2005 aura �t� pour Sonelgaz, l�ann�e du parach�vement du red�ploiement de cette compagnie d��lectricit� et du gaz qui a d�cid� de se r�organiser en vue de se positionner parmi les cinq premi�res compagnies analogues du Bassin m�diterran�en. Dans cette optique, il a �t� proc�d� � la cr�ation de quatre directions g�n�rales de distribution et de 58 directions r�gionales. Les anciens centres distributeurs ayant �t� �rig�s en directions r�gionales de distribution avec renforcement de leurs pr�rogatives afin de se rapprocher encore plus du client en assurant une meilleure prise en charge de ses attentes en mati�re de qualit� et de continuit� de service. Il faut donc, trouver les moyens humains et mat�riels suffisants et n�cessaires � une gestion optimale. Il est question de renforcer le personnel notamment pour l�encadrement, comme il faudrait envisager la mise � niveau des infrastructures existantes (r�seaux, la r�alisation de nouveaux ouvrages afin de r�pondre � la demande toujours croissante du client). Le programme quinquennal 2005-2009 pour le redressement de l�ensemble des filiales du groupe n�cessite un tr�s grand investissement que Sonelgaz doit financer en partie par ses propres moyens et en partie en faisant appel � l�emprunt : deux emprunts obligataires ont d�j� �t� lanc�s et finalis�s durant l�ann�e 2004/2005. Il y a lieu ici d��voquer la situation paradoxale que Sonelgaz est en train de subir. En fait, cette soci�t� de gaz et d��lectricit� dispose de ressources financi�res importantes qui restent gel�es au niveau des clients qui ne s�acquittent pas de leur d� dans les d�lais. Pour la direction r�gionale de M�d�a, 50 milliards de centimes, sont les cr�ances d�tenues par Sonelgaz sur l�ensemble de ses clients. 50 millions de dinars qui se r�partissent comme suit : 140 millions pour les APC, 240 millions pour les diff�rents organismes �tatiques, le reste �tant bloqu� par les clients domestiques, � peu pr�s 130 millions de dinars. �Nous devons financer nos projets, seulement ce n�est pas si �vident que cela ; en fait, nous nous trouvons face � une v�ritable probl�matique�, nous dira M. Abbas Nassir, directeur r�gional de Sonelgaz M�d�a. �Pour les administrations et les collectivit�s locales, le probl�me �ternel du budget est insuffisant et est souvent pris comme justificatif lorsque ces derni�res n�honorent pas leurs cr�ances. Par ailleurs, les particuliers, qui repr�sentent 50% du chiffre d�affaires de la direction de M�d�a, ne payent pas pour bon nombre d�entre eux leurs factures s�ils ne sont pas coup�s�. Le fait que Sonelgaz soit contrainte de recourir � l�emprunt obligataire, aupr�s de certaines institutions comme les banques ou encore carr�ment aupr�s des citoyens qui ont souscrit pour cette transaction, n�est pas normal surtout lorsque le taux d�int�r�t pour le remboursement va jusqu�� 7% ! M. Abbas insistera sur la volont� de Sonelgaz de se rapprocher le plus vite possible de son client. �Cependant, certains agissements sont regrettables, comme l�agression et le non-respect des ouvrages de notre direction, nous entendons les constructions anarchiques, le piratage direct sur nos lignes�, dira-t-il. Le non-paiement des factures de gaz et d��lectricit� � terme �chu constitue un obstacle majeur quant � l��panouissement de Sonelgaz qui se voit d�rober ainsi son droit le plus l�gitime.