L�APW dans sa session extraordinaire tenue les 5, 6 et 7 septembre, a d�battu de deux dossiers relatifs � l��ducation et la formation professionnelle ainsi que l�urbanisme et l�am�nagement urbain, qui devraient �tre pr�sent�s lors de la session de 11/7/2004, ont �t� report�s en raison de l�absence du wali et la sortie des 17 �lus FLN. Et c�est pour cela que leur contenu para�trait �vieux et �cul�, des �l�ments nouveaux sont entr�s en jeu entre temps, sans que les �lus concepteurs des deux rapports ne soient inform�s. D�s l�ouverture des travaux : soutenir le pr�sident en premier lieu ! Premi�re session (elle a �t� affubl�e du titre d�extraordinaire), apr�s la �r�conciliation� entre le FLN et El Islah, ou entre le groupe FLN et la gestion du P/APW pour �tre bien pr�cis, pour une histoire de renouvellement des instances de l�APW, pourrait-on avancer. Elle pr�c�de de quelques jours le r�f�rendum du 29 septembre, une occasion en or que les �lus, sous la houlette d�un FLNiste, ont saisi pour prouver leur attachement au projet de la charte pour la paix et la r�conciliation nationale. Une motion de soutien a �t� r�dig�e par un groupe de quatre personnes repr�sentant chacune les quatre partis constituant cette institution �lue, El Islah, le FLN, le RND et HMS. Pour la premi�re fois on n�a pas tenu compte de la proportion du degr� de repr�sentativit� de chaque parti. Et esp�rons que ce ne sera pas la derni�re ! Le rapport sur le secteur de l��ducation �labor� au mois de mai L�ouverture des travaux co�ncide �galement avec la rentr�e scolaire, dans sa troisi�me ann�e de r�forme, l�option de soulever des probl�mes li�s au manque d�infrastructures p�dagogiques et son corollaire l�encombrement dans les classes (jusqu�� 62 �l�ves dans une salle dans un CEM � Salah-Bouchaour, ou 48 par salle dans un lyc�e � Ramdane-Djamel), � la d�faillante maintenance de beaucoup d��difices scolaires particuli�rement � Oum Toub, � l�absence criante de commodit�s n�cessaires au profit des scolaris�s des zones rurales comme le transport, la restauration et le chauffage, pour ne citer que ces quelques exemples, est un peu en retard, en retard surtout dans la r�action attendue par l�instance ex�cutive afin de satisfaire les recommandations et propositions des �lus et incidemment les besoins des populations scolaris�es. Le rapport, jug� par le directeur de l��ducation de �pessimiste�, a �t� �labor� par la commission des affaires sociales et culturelles, il �num�re sur la base d�investigations un manque flagrant dans les �quipements p�dagogique, administratif et scolaire, endommag�s pour la plupart suite aux inondations survenues cet hiver. Il y en a m�me qui ne sont pas arriv�s � destination � l�exemple des �quipements des ateliers de g�nie �lectrique et �lectronique du lyc�e de Ramdane-Djamel et � l�atelier de g�nie �lectrique du technicum de Collo. D�autre part, selon toujours le rapport, des CEM de Oued Z�hor, Ali Charef, A�n Aghbal, Oum Toub et Beni Zid, n�ont pas eu � ce jour, leur part d��quipements scientifiques. La dotation des �tablissements scolaires d��quipements informatiques est une bonne id�e, le hic c�est qu�� l�exemple des lyc�es de Malki- Azzedine de Azzaba, ou de Omar El Mokhtar de A�n Kechra d�pourvus de salles appropri�es, cette option est rest�e un v�u pieux. Le retard dans la r�ception de quelques groupements scolaires, les concepteurs mentionnent trois � Zeramna, Diar Za�toune et Sidi Mezghiche pr�vus pour le 10/10/2004, est une donn�e contribuant � entraver le bon d�roulement de la rentr�e scolaire. L�anarchie atteint parfois le summum ! Selon les d�clarations d�un �lu Hocine M�sibah, un lyc�e � Zitouna o� cohabitent depuis une dizaine d�ann�es un cantonnement de gardes communaux et des lyc�ens, est la preuve par neuf que les s�quelles des gestions pass�es commencent � devenir insupportables Pour y rem�dier un cantonnement est en phase de construction selon les dires du chef de da�ra de Zitouna. Le lyc�e d�Oum Toub, 18 ans apr�s : le r�gne des repl�trages continue Le cas du lyc�e de Oum Toub est le symbole des d�lais non respect�s. Lanc� en 1987 pour une AP de 62.065.000 DA, l�op�ration n�est pas � ce jour cl�tur�e, bien qu�elle eut �t� r��valu�e 9 fois pour atteindre les 232.032.000 DA. Fissuratio ns sur la fa�ade pouvant causer son effondrement, infiltrations des eaux pluviales au niveau de 12 salles, non raccordement des logements d�astreinte au gaz naturel, chauffage inexistant, manque d��quipements de la cantine� tels sont les lacunes constat�es par la commission de l�APW qui s�est d�plac�e sur les lieux pour les besoins de l�enqu�te. Le seul m�rite de ce �vieux� lyc�e, c�est l�amphi en d�pit de sa non-dotation en mat�riels n�cessaires � son fonctionnement . L�entrepreneur � qui a �t� confi�e sa r�alisation est� mort. Une commission d�enqu�te sera d�clench�e, selon les dires du wali, pour faire toute la lumi�re sur cette affaire qui n�a que trop dur�. Et la r�ception de ce lyc�e a de beaux jours devant elle ! Le wali et le directeur de l��ducation annoncent les nouveaut�s Une famille qui occupe une salle des cours, une veuve qui habite un logement d�astreinte, deux cas in�dits � Oum Toub parmi tant d�autres dans le monde de l��ducation r�v�l�s cette fois-ci par le directeur de l��ducation. Ce dernier a, lors de son intervention, bross� un tableau �optimiste� de son secteur. Il a d�embl�e affirm� que le rapport est pessimiste, une d�claration qui n�a pas plu � ses concepteurs. Ne m�chant pas ses mots, il insistera sur le fait que Skikda, qui a vu l�inscription de 7 lyc�es et de 11 CEM en plus des 13 dont les travaux ont �t� d�j� �t� lanc�s, de 35 groupements scolaires dont 8 seront r�ceptionn�s incessamment et de quelques salles en pr�fabriqu� implant�s au sein des �tablissements, notamment � A�n Kechra, sera mieux lotie qu�avant. Il imputera les probl�mes v�cus dans les lyc�es au fait que ces derniers sont d�anciens groupements scolaires reconvertis. Il �num�rera 13 cas. Deux salles en pr�fabriqu� au CEM Bachir El Ibrahimi et un autre � Colle, pr�sentent des dangers dus � l�amiante, d�clara-t-il. Il a �t� proc�d� � leur d�molition. Il mentionnera �galement que dans le chapitre de la maintenance et la r�fection des �difices scolaires, il est pr�vu une r�vision � la hausse du montant allou� qui est pass� de 3 � 36 milliards de centimes. Dans ce m�me contexte le wali affirmera que suite aux instructions minist�rielles, il est pr�vu la cr�ation d�un organe ou d�une entreprise de contr�le et de maintenance, cens� veiller � ce que les constructions soient plus durables. Ses dires seront confort�s par son directeur de l�ex�cutif en affirmant que toutes les conditions sont r�unies pour que la rentr�e se d�roule bien. �D�ailleurs d�s aujourd�hui on pense d�j� � la rentr�e 2006/2007. Au 1er octobre se tiendra une r�union avec tous les services ayant un lien �troit avec le secteur �ducatif, pour faire une �valuation de la rentr�e 2005/2006 et entamer les pr�paratifs de la prochaine�. des deux lyc�es, de Larbi Ben M�hidi et El Hadaiek, il dira : �Ils ont vu �courter leur d�lai de r�alisation afin qui�ils soient r�ceptionn�s au d�but de la rentr�e prochaine.� Dans le cadre du transport scolaire, il affirmera : �Skikda a b�n�fici� en outre des 9 bus octroy�s par la wilaya, 5 accord�s par le minist�re de l�Emploi et de la Solidarit� nationale, de 5 autres de la part de ce m�me minist�re.� Dans le chapitre relatif aux cantines scolaires, le chef de l�ex�cutif, a d�clar� : �La wilaya dispose de 256 cantines, 10 sont en cours de construction dont 5 sont pr�vues pour cette rentr�e. Des 21,99 DA/le repas 1,99 DA sont allou�s par la wilaya, l�autre reste � la charge du minist�re de l�Education. On compte octroyer 5 DA de plus pour chaque repas, malgr� les r�ticences de P/APW qui a jug� que cette somme est �astronomique�, c�est pr�s de 8 milliards de centimes qui vont �tre d�bloqu�s�. Epilogue : un report, du m�rite, et le retour des contrari�t�s du P/APW Le d�bat sur un sujet aussi complexe qu�est celui du secteur de l��ducation fut stopp� net dans son �lan � apporter des solutions incontournables � des probl�mes qui entravent le bon d�roulement du cursus scolaire. Les �lus � qui revient le m�rite d��laborer le rapport, furent �choqu�s� par les nouveaut�s dont vient d��tre dot� ce secteur. La pr�sentation de ce sujet qui devait �tre faite lors de la session ordinaire du 11/07/2005, n�a pu avoir lieu pour cause d�absence du wali et de la sortie des 17 �lus FLN. Un report qui aurait co�t� cher. Les donn�es qu�ils ont pris la peine de mentionner, sont un peu �archa�ques�, bien que le cas du lyc�e de Oum Toub ait relativement sauv� la mise. C�est une importante victoire qu�ils peuvent brandir afin de ne pas avoir l�impression d�avoir perdu du temps face � leurs adversaires, professionnellement s�entend, � savoir l�administration et le� P/APW.