En marge de sa visite de travail dans la wilaya de A�n-T�mouchent, effectu�e mercredi dernier, le ministre de la Sant�, M. Amar Tou, s�est longuement attard� sur la situation des h�pitaux en Alg�rie, d�clarant au passage que le taux d�occupation des structures hospitali�res demeure encore faible puisqu�il ne d�passe gu�re les 46 % malgr� que ces derni�res soient dot�es des �quipements les plus modernes. Autre point relev� par le ministre de la Sant� celui relatif � l�accueil dans les centres de sant� : L�accueil est un �l�ment essentiel dans la t�che des pr�pos� � la sant� des citoyens, ils doivent �tre accueillants afin d�att�nuer un tant soit peu la souffrance des patients.� Au service de l�h�modialyse de l�h�pital de Hammam Bouhadjar, M. Amar Tou s�est �tonn� de l�arr�t des transplantations r�nales au niveau du CHU d�Alger, raison pour laquelle il a demand� aux responsables du centre de reprendre les greffes, tout comme le fait le CHU de Constantine. Quant au CHU d�Oran, le ministre a d�clar� que ce sont les responsables de l�h�pital qui doivent s�engager � faire les transplantations r�nales � leur niveau, et d�ajouter que �actuellement il y a 6 000 malades qui fr�quentent les 150 centres d�h�modialyse du pays, dont 110 du secteur public et 40 appartenant au priv�. Le traitement de ces maladies se r�sume aux seules s�ances de dialyse, pourquoi ne pas transplanter des greffes de reins des personnes d�c�d�es? Pourquoi les donneurs de reins ne se manifestent-ils pas autant pour soulager leurs proches?� Autant de questions qui n�cessitent une r�vision de la loi sur les greffes d�organes, selon le ministre qui avance que son minist�re compte organiser le 27 septembre prochain, une journ�e d��tude sur la transplantation r�nale et la probl�matique des donneurs de reins.