Tr�s pr�sent dans la m�moire collective de la localit�, le chahid Bouda Mohand-Sa�d, officier de l�ALN et chef de la r�gion 4, qui s��tendait du Haut Sebaou � la Kabylie maritime, a �t� tir� des serres de l�oubli 45 ans apr�s sa mort dans une embuscade, survenue le 15 septembre 1960 � A�t- Bouhini, dans la for�t de Yakouren. Son corps sera exhib� sur un char � Azazga par l�arm�e coloniale en guise de troph�e et la maison familiale sera incendi�e quelques jours plus tard. Le courage et le patriotisme de ce h�ros qui a assum� de hautes responsabilit�s politico-militaires ont �t� ainsi longuement �voqu�s par ses compagnons d�armes et les acteurs vivants de l�histoire venus nombreux de divers horizons pour apporter de poignants t�moignages sur ce que fut sa vie de combattant, le tout salu� par des salves de youyous. Pavois�e de l�embl�me national, l��cole du centre qui porte son nom a ainsi �t� envahie t�t le matin par des cort�ges d�hommes et de femmes venus suivre le riche programme de la c�r�monie comm�morative conjointement mise sur pied par l�ONM, l�Organisation des enfants de chouhadas et le comit� du village de Bouzegu�ne, ce qui a permis � plus de 400 �l�ves sevr�s de la vraie histoire de c�toyer et d�entendre des acteurs vivants de la R�volution. Recueillements sur la tombe du colonel Mohand Oulhadj et devant le monument du village de Bouzegu�ne, visite de ce qui reste de la maison en ruine du chahid ainsi qu�une riche exposition de photos et documents historiques ont �galement �t� pr�vus lors de cet �v�nement qui a vu �galement la participation du bureau du CNEC de da�ra qui a d�pos� lui aussi une gerbe de fleurs. Parmi les acteurs vivants de l�histoire, il y avait Ameur Ali, officier de l�ALN et garde du corps de Mohand Oulhadj, Sa�dani Rabah, Amrous Sa�d et beaucoup de moudjahidine dont le directeur et le pr�sident du conseil scientifique du mus�e de M�douha. Somptueuse, la f�te a ainsi prouv� que les h�ros ne meurent jamais.