Le ministre de la PME-PMI et de l�Artisanat, Benbada Mustapha, a effectu�, lundi dernier, une visite de travail dans la wilaya de Blida o� il a eu � explorer le projet de r�alisation de la Maison de l�artisanat dont l�assiette de terrain est situ�e � Ouled Ya�ch. En rendant visite � quelques entreprises priv�es affili�es au CEIMI dont l�unit� d�eau min�rale de Mouza�a appartenant au groupe SIM, le ministre s�est renseign� sur l�essor �conomique de ces derni�res. Pour la Maison de l�artisanat qui sera b�tie sur une superficie totale de 2 870 m2 dans un style arabo-musulman, M. Benbada dira au responsable du projet que la tendance de l�artisanat se modernise aujourd�hui et que les artisans doivent se mettre au diapason de la nouveaut� sans pour autant omettre la touche ancienne afin de mieux attirer les clients. Au niveau d�une entreprise de transformation du plastique, appartenant aux fr�res Aggoun, et qui emploie 210 travailleurs, le ministre incitera les industriels de Blida � s�impliquer dans la d�marche de l�exportation. �Nous nous devons d�exporter des produits autres que ceux de ressources naturelles qui sont tarissables. Et quand on sait que nos entr�es en mati�re d�exportation en dehors de celle des hydrocarbures sont de 1 milliard de dollars alors que celles de nos voisins atteignent les 10 milliards, nous ne pouvons �tre fiers�, tonnera le ministre, avant d�ajouter que l�Etat a mis en place des d�marches pour encourager les exportations autres que ceux du p�trole, tout en rappelant que son d�partement a pr�vu des m�thodes pour la mise � niveau des entreprises qui les inciteront � devenir plus concurrentielles. M. Benbada, qui a eu � visiter l�unit� d�eau min�rale de Mouza�a, achet�e en janvier 2005 par le groupe SIM, dira que la privatisation a apport� un plus pour le pays de par les entr�es des imp�ts dans les caisses du Tr�sor public et surtout par la cr�ation de richesses et d�emplois. �Nous avons diabolis� � tort la privatisation�, ajoutera-t-il. Il importe de signaler qu�en marge de cette visite, une rencontre avec les industriels et entrepreneurs de la Mitidja a �t� tenue au niveau du si�ge de la wilaya. Ces derniers apprendront que le fonds d�assurance des cr�dits d�un montant de 30 milliards de dinars pour encourager les op�rateurs �conomiques et dont ont d�j� b�n�fici� quelques entreprises � Blida, a �t� cr�� dans ce but. Il leur fera savoir �galement que sans l�accompagnement technique, les porteurs de projets auront du mal � b�n�ficier de pr�ts des banques qui rejettent souvent leurs demandes. Pour cette raison pr�cise des centres de facilitation ont �t� fond�s. Ainsi 14 centres � travers le pays se chargeront, avec un budget de 800 millions de dinars, de la mise � niveau des entreprises, de l��tude de faisabilit� des projets ainsi que leur protection des risques. Il annoncera, par ailleurs, que dans le cadre de la loi de finances 2006, une proposition pour l�annulation du versement forfaitaire qui est de 1% a �t� soumise � l�amendement par l�APN m�me s�il avouera que le Tr�sor essuiera � cet effet un manque de 30 milliards de dinars. Il fera savoir aussi que qu�un dispositif pour la bonification du taux d�int�r�t sera accord� � ceux qui adh�rent au programme de mise � niveau. Quant � l�assainissement de l�environnement commercial, notamment les activit�s informelles, M. Benbada rassure que des dispositions ont �t� prises pour combattre ce fl�au et ce, par des contr�les rigoureux au niveau des ports et fronti�res. �Il faut que la contrefa�on, celle-l� m�me qui entrave la production formelle, cesse ! Nous ne pouvons plus tol�rer les importations floues au d�triment de celles l�gales�, affirmera-t-il. M. Tayeb Ezzra�mi, pr�sident du CEIMI, interviendra � la fin pour dire que l�esprit d�initiative � Blida ne rencontre pas beaucoup de facilit� � l�instar des autres r�gions du pays au moment o� les partenaires �conomiques du CEIMI pr�sentent des projets souvent b�n�fiques � l��conomie du pays. Il poursuivra : �Les banques entravent leurs d�marches en refusant d�escompter les ch�ques, et les charges fiscales et parafiscales constituent un lourd poids pour les entrepreneurs qui sont d�j� saign�s par l�embarras du march� informel.�