Le secr�taire g�n�ral du FLN a d�clar� hier sur les ondes de la Cha�ne III que la r�vision de la Constitution fait partie �des priorit�s� de son parti. Abdelaziz Belkhadem a �galement reconnu que l�id�e de cette r�vision n�est pas partag�e pas le RND, son partenaire de �l�alliance�. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - �Que ce soit dans une ann�e, deux ann�es ou cinq ans, la r�vision de la Constitution est in�vitable�, a insist�, hier, Abdelaziz Belkhadem lors de son passage � �Questions de l�heure�, �mission hebdomadaire de la Cha�ne III. Selon le num�ro deux du FLN � le pr�sident de cette formation �tant Abdelaziz Bouteflika � la Constitution du 28 novembre 1996 consacre un r�gime hybride, qui n�est �ni pr�sidentiel, ni semi-pr�sidentiel et encore moins parlementaire�. �La loi fondamentale se doit de d�finir les attributions et les pr�rogatives de chacun�, note-t-il. A la question de savoir si cette r�vision permettra � Abdelaziz Bouteflika de briguer un troisi�me mandat, Belkhadem r�pond : �Chacun est libre d�en faire l�interpr�tation qu�il veut�. Cependant, il ne cache pas le fait que le FLN aspire � ce que l�un de ses militants reste � la t�te de l�Etat. Ce n�est certes pas la premi�re fois que Belkhadem d�veloppe sa th�se sur cette �correction� de la loi fondamentale sauf qu�il a ajout�, hier, un nouvel �l�ment � son argumentaire. �En 1996, le FLN n�a pas �t� associ� � la r�daction de la Constitution�, dira-t-il en insistant sur le fait que le bicam�ralisme n�est pas la meilleure des solutions pour l�Alg�rie. �Le Conseil de la nation a �t� cr��, me semble-t-il, pour emp�cher les islamistes de prendre le pouvoir�, ajoute � ce sujet Belkhadem. Le secr�taire g�n�ral du FLN reconna�tra n�anmoins que cette option de r�vision constitutionnelle n�est pas partag�e par le RND, son partenaire de l�alliance pr�sidentielle. �Le secr�taire g�n�ral du RND a d�clar� que cette r�vision n�est pas � l�ordre du jour. Il est clair que nous ne partageons pas les m�mes priorit�s. A chacun ses priorit�s.� Sur un tout autre registre, Abdelaziz Belkhadem, qui a avait pr�c�demment annonc� �tre en contact avec des dirigeants du FIS exil�s � l��tranger, se dira �tonn� d�apprendre que Anouar Haddam avait revendiqu� l�attentat du boulevard Amirouche. �Je ne suis pas au courant de cet �pisode. Je ne sais pas si cette personne a dit ce que vous dites qu�elle a fait�.