La r�alisation d�un h�pital de 240 lits est un vieux projet qui a r�sist� � la gestion de cinq directeurs de la sant�, avec le lyc�e de Oum Toub. Il pourrait �tre class�, parmi les infrastructures caciques qui attendent d�sesp�r�ment leur livraison et dont les travaux additionn�s comptabilisent pr�s de� trente ans. Ils cumulent ainsi les r��valuations budg�taires. Le rapport, �labor� par l'administration en r�ponse aux recommandations �mises par l'APW au cours de la deuxi�me ann�e de son existence, souligne les progr�s enregistr�s depuis sa prise en charge effective par le wali, qui a eu l'initiative de transf�rer sa gestion de la DDS � la DLEP et d�effectuer plusieurs inspections du chantier implant� au niveau du lotissement �la briqueterie�, une fa�on de veiller personnellement au bon d�roulement des travaux confi�s � 22 entreprises, dont 6 seulement �taient sur le terrain. Les travaux de construction de l'h�pital ont �t� lanc�s le 7 mars 1994 pour une AP inconnue, le rapport n'en souffle mot, cette premi�re tranche a �t� cl�tur�e, pourquoi ? Myst�re ! La fameuse formule, �il ne faut jamais r�veiller un chat qui dort�, trouverait ici son enti�re signification. Depuis 2002, le projet s'est vu allouer, dans le cadre de la deuxi�me tranche, une AP estim�e � 35 milliards de centimes. Une op�ration qui fut r��valu�e � deux reprises, respectivement � 4 et 15 milliards. L'infrastructure, devenue probablement budg�tivore, en demandait toujours plus, les �quipements seraient devenus plus chers et la v�tust� atteinte par l'unique h�pital de la ville (construit en 1840), notamment l'effondrement d'une partie du bloc de la maternit� survenue il y a de cela quelques ann�es d�j�, sont autant de facteurs qui auraient exig� des financements plus importantes aux fins de combler les retards et d'achever un ouvrage dont la long�vit� des travaux sugg�raient une r�ception qui devait lui �tre proportionnelle. Il a �t� encore une fois proc�d� � la r�servation d'une autre AP de 54 milliards de centimes, les cr�dits de payement sont de l'ordre de 36, 562 456 100 milliards de centimes dont 31, 911 154 500 milliards de centimes sont au titre de d�caissements enregistr�s � nos jours. Le rapport souligne �galement que parmi les 22 entreprises engag�es, 6 seulement se sont attel�es � honorer les missions qui lui ont �t� d�volues, les 16 autres �taient � l'arr�t pour cause d'absence de contrat les liant avec le ma�tre de l'ouvrage. Une strat�gie a �t� �labor�e, elle a consist� en la r�gularisation de leur situation dont 11 ont pu achever les travaux qui leur ont �t� confi�s, en d�pit de cela 4 parmi elles se sont retir�es du chantier pour cause de contraintes budg�taires. Le projet conna�t actuellement un taux d'avancement de 70% en moyenne pour l'am�nagement externe, (cl�ture 90%, r�seau d'AEP 90%, r�seau d'assainissement 80%, �clairage 50% et routes 10%). En ce qui concerne les travaux de g�nie civil, ils seront achev�s en janvier, selon les pr�visions. La dotation de l'h�pital en �quipements n�cessaires, une op�ration chapeaut�e par la direction de la sant�, a fait l'objet d'un appel d'offres publi� le 24 septembre 2005, apr�s avoir proc�d� � une r�vision du cahier des charges, le deuxi�me appel, apr�s que le premier eut �t� infructueux pour cause d'absence d'entreprises d'envergure pouvant prendre en charge ce volet. Par ailleurs, demeure en suspens le cas des 80 familles habitant des gourbis ceinturant l'h�pital et dont le wali a d�j� pr�conis�, lors de la deuxi�me conf�rence accord�e � la presse le 9 mars 2005, leur �vacuation vers le lotissement de Sidi-Ahmed en leur attribuant des logements ruraux. Leur sort n'est pas r�gl� � ce jour. L'h�pital de Skikda sera r�ceptionn�, selon des indiscr�tions, au maximum en mars 2006 � le rapport ne le mentionne pas. Une autre date que les citoyens doivent attendre impatiemment ou indiff�remment, c'est selon, apr�s que leur fut � maintes reprises prouv� que les dates butoirs ne sont que rarement respect�es. Esp�rons que cette fois-ci ce sera la bonne.