L�anarchie a atteint son paroxisme � l�APC de B�char. L�actuelle assembl�e a ouvert la voie � une gestion catastrophique. Les vols et les malversations ont pris le pas sur la rigueur pour atteindre un rythme effr�n�. La semaine derni�re un d�tournement de fonds a �t� d�couvert inopin�ment par la hi�rarchie administrative dans le service des finances. L�agent charg� de faire la collecte des droits places publicitaires notamment aupr�s des commer�ants de B�char d�tournait � son profit une bonne partie des recettes �valu�e � plus de 70 millions de centimes. La complicit� qui r�gne au sein de l�APC a permis � l�auteur du d�lit d�agir impun�ment pendant tr�s longtemps � tel point qu�il s�av�re actuellement difficile d��valuer d�une mani�re pr�cise la somme accapar�e et l�ampleur des d�g�ts commis. Les interf�rences de certains �lus renforc�s par l�insouciance du P/APC ont �t� mises � profit par des fonctionnaires v�reux qui s�adonnent � toute sorte de magouille pour s�enrichir sur le dos du contribuable. La tol�rance et la complaisance de ces �lus, occup�s � r�gler leurs petites affaires, ont fait basculer la commune dans une incurie indescriptible. C�est dans ce contexte pr�cis�ment que de nombreuses autres affaires aussi scandaleuses ont �t� enregistr�es � l�exemple illustratif des couffins de Ramadhan disparus dans des circonstances myst�rieuses et sans effractions �videntes au cours de cette semaine �galement pour r�appara�tre subitement sur les �tals du march� informel. Afin de d�gager sa responsabilit�, le vice-pr�sident charg� de mani�re monopolistique des affaires sociales s�est empress� de d�poser une plainte pour vol contre X. Une mani�re comme une autre de noyer le poisson. Le gardien, nous dit-on, n�a remarqu� aucun mouvement suspect dans le magasin hormis le va-et-vient des agents charg�s du stock. Une grande quantit� de produits alimentaires destin�s aux familles n�cessiteuses a disparu. Une partie de la population et les donateurs ont �t� sid�r�s. Les gens qui attendaient cette aide ne leur restent que leurs yeux pour pleurer. Auparavant, des vols sans discontinuit� se sont produits au niveau de la fourri�re communale. De nombreux organes et pi�ces d�tach�es de v�hicules ont �t� subtilis�s. On murmure aussi que derri�re chaque petit responsable se cache un entrepreneur ou un commer�ant. Une guerre larv�e oppose en effet, certains fonctionnaires � propos de conventions portant sur des travaux et fournitures � des prix exorbitants. Par ailleurs, plusieurs agents de l�emploi de jeunes particuli�rement les filles se plaignent de n�avoir pas per�u leurs indemnit�s et cela dure depuis des ann�es. Malheureusement, et comme si l�Etat n�existait plus, personne n�a �t� inqui�t�. A croire que la complicit� se situe partout. Ce sont l� quelques cas seulement qui caract�risent le climat d�l�t�re pr�dominant dans cette APC point�e du doigt par des citoyens d�pit�s par une gestion catastrophique de leur cit� qui accuse d�innombrables carences, � l�image des tas d�ordures et des eaux us�es qui envahissent la ville. La hi�rarchie, c�est-�-dire la da�ra et son chef, qui ne rate aucune occasion pour se vanter, semblent totalement absents et nullement concern�s. Ce dernier passe son temps � papillonner � travers les grandes art�res de la ville ou confin� dans des bureaux � mettre en exergue �ses exploits� r�alis�s alors qu�il �tait attach� de cabinet dans la wilaya d�Oran avant sa nomination � B�char. Le wali, M. Boukharouba, a multipli� ces derni�res semaines les injonctions et les sorties sur le terrain. Mais que peut-il faire tout seul ?