La ville de Sa�da, derni�re �tape de la visite d�inspection et de travail annonc�e il y a de cela un mois, � travers l�ensemble du territoire de la wilaya, s�est effectu�e mercredi dernier. Cette vir�e � marathonienne consid�r�e selon les propos du premier chef de l�ex�cutif de wilaya comme �tant d�abord �une prise de contact� avec les populations urbaines et rurales et aussi de prendre connaissance par la m�me occasion des pr�occupations des citoyens en vue de mettre en place la th�rapie la plus appropri�e pour am�liorer leurs conditions de vie et enclencher la synergie n�cessaire pour l�amorce d�un r�el d�veloppement�. En organisant ces sorties sur le terrain depuis son installation en ao�t dernier, le wali qui, rappelons-le, �tait auparavant secr�taire g�n�ral aupr�s du cabinet de la wilaya de Tizi-Ouzou a constat� en pr�sence des membres de l�ex�cutif d�put�s et s�nateurs ainsi que les �lus locaux, de nombreuses insuffisances et lacunes qui caract�risent encore la wilaya de Sa�da. Un constat d��chec, �galement remarqu� par le ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales, Yazid Zerhouni, lors de l�installation du wali de Sa�da et Aboudjerra Soltani leader du MSP, lors de son meeting sur la paix et la r�conciliation nationale, anim� � Sa�da lors de la campagne r�f�rendaire. L�enveloppe financi�re d�bloqu�e lors de la visite du pr�sident Bouteflika en juillet 2002 et qui est de l�ordre de 535 milliards de centimes, ajoutez � cela celle du programme compl�mentaire et les derniers 31 milliards de centimes �promis� par le chef du gouvernement Ouyahia n�ont pas permis � Sa�da sortir de sa l�thargie. Cependant, pour de nombreux pr�dateurs, la wilaya de Sa�da demeure un terrain fertile, riche et propice � un pillage en toute impunit�, Sa�da est prosp�re pour les partisans de la rapine gr�ce � la propagande, la propagacit� et au respect de la loi de l�omerta � l��chelle locale. Aujourd�hui comme ses pr�d�cesseurs, le nouveau wali risque de se trouver confront� � de multiples entraves et l�avenir nous le dira ... Les citoyens sa�dis sont aujourd�hui lass�s par des pratiques douteuses qui d�couragent les plus tenaces. Les investisseurs ne se bousculent pas au portillon, � l�exception de Sidi El Kebir qui, apprend-on, est sous contr�le judiciaire et qui court dans tous les sens pour faire main basse sur l�entreprise min�rale Enis de Sa�da. Sa�da est en qu�te d�une embellie pour se consacrer au travail. La bonne volont� se heurte aux forces d�inertie et bien entendu le d�clic tarde � venir et au �suivant� comme l�a si bien soulign� J. Brel. Le nouveau wali arrivera-t-il � mettre � nu les pratiques illicites d�une v�ritable mafia confin�e � la porte du Sud. Mohamed Ben Amine CITE BADR Effondrement du bloc sanitaire de la nouvelle �cole primaire Cela s�est pass� � Ha� Badr. Ces derniers jours alors que les enfants viennent � peine de reprendre le chemin de l��cole, un �tablissement scolaire qui a vu le jour il y a de cela deux ans, semble-t-il, menace ruine. En effet, le bloc sanitaire s�est effondr� ces derniers jours et aucune autorit� locale n�a lev� le petit doigt. Fort heureusement, cela s�est d�roul� au moment o� les �l�ves se trouvaient en classe. Cet effondrement est d� para�t-il, aux travaux de creusement des fondations. Des parents d��l�ves que nous avons rencontr�s aux alentours de l��cole sont unanimes � dire que d�s l�ouverture de cette �cole, des fissures visibles � l��il nu sont apparues un peu partout sur les murs. Le m�me cas est signal� au niveau de la nouvelle �cole du quartier �5-Juillet�. Alors, pourquoi ne pas apporter une solution d�finitive au lieu d�user de faux-fuyants et de subterfuges inutiles. Parfois c�est le plafond d�une classe d'�cole qui s�effondre, aujourd�hui c�est toute une �cole, de surcro�t nouvellement construite, qui menace ruine. Cet �tat de fait traduit on ne peut mieux, le marasme dont souffrent beaucoup d��coles � travers le territoire de la wilaya de Sa�da. M. B. A. PLUIE D'AFFECTATIONS Certains partent, d�autres prient pour rester En d�pit de plusieurs d�cisions d�affectations prises par les diff�rents minist�res et qui ont touch� certains membres de l�ex�cutif comme le DLEP, parti � Jijel, ou le DEF mut� � Tiaret� en attendant d�autres qui vont suivre et qui selon toute vraisemblance toucheront les directeurs des imp�ts, de la DSPS, Duc, du transport ainsi que celui de l�OPGI� Ceux-l� prient pour le moment pour ne pas �tre affect�s. D�ailleurs, ces derniers jours, ils se montrent nostalgiques et subitement tr�s attach�s � cette ville �g�n�reuse�. C�est une v�ritable course contre la montre qui s�est engag�e d�autant qu�ils sentent que leur fin de mission � Sa�da est proche et le premier exemple �difiant est venu de la mairie de Sa�da mardi dernier. En effet, le secr�taire g�n�ral de l�APC, M. B. Hocine, a �t� relev� de ses fonctions par arr�t� du wali, apprend-on de source officielle. Cette derni�re souligne que cette d�cision aurait un lien avec l�enqu�te judiciaire d�clench� depuis le mois de mai dernier par le tribunal de M�cheria o� 40 personnes dont 9 �lus, toutes tendances politiques confondues, et des entrepreneurs priv�s se trouvent toujours sous �instruction� du magistrat de M�cheria pour mauvaise gestion. Depuis, les affaires de la commune sont g�r�es par un maire int�rimaire Rndiste. Les autres �lus qui ont �t� �pargn�s par cette temp�te judiciaire continuent toujours � bouder la mairie de Sa�da, sous pr�texte que l�h�tel de ville doit revenir au parti majoritaire � l�Assembl�e qu�est le FLN.