A la lecture des d�clarations faites dans la presse par Monsieur le pr�sident de la FAT qui s'insurge devant la mise en place du nouveau d�cret. Je ne peux �tre �tonn� de cette r�action, lui qui a profit� des lacunes des anciennes lois et dispositions qui lui ont permis de rester � la t�te de la F�d�ration alg�rienne de tennis depuis 12 ans et de faire l'amalgame entre commerce et d�veloppement du tennis. Pr�tendre que le tennis ne s'est jamais mieux port� depuis sa cr�ation en 1963 est, tout simplement, une insulte � tous ceux qui ont dirig� le tennis pr�c�demment et avaient b�ti les bases du tennis alg�rien en s'occupant surtout de d�veloppement et de formation, en organisant des regroupements permanents des jeunes talents, chose que n'a jamais fait, � ce jour, cette f�d�ration. A son installation, cette f�d�ration avait trouv� des structures fonctionnelles et environ 10 000 licenci�s de par le territoire national, or aujourd'hui, le tennis alg�rien ne dispose plus que d'environ 3 000 licenci�s et ne dispose plus d'infrastructures convenables, dont la plupart sont ferm�es sans que cela ait d�rang� la FAT Les deux seuls clubs de tennis, en excellent �tat, sont les clubs de Ben Aknoun et Sidi Fredj que la f�d�ration entretient pour organiser des manifestations internationales, clubs de tennis g�r�s � titre priv� par le pr�sident de la F�d�ration lui-m�me, avec la complicit� silencieuse des membres du bureau f�d�ral. Un terrain de 11 000 m2 affect� par l'Etat pour la construction d'une infrastructure tennistique, devait �tre vendu par la f�d�ration pour soi-disant financer la r�habilitation d'infrastructures existantes qui auraient pu �tre r�habilit�es depuis fort longtemps, sans proc�der � une quelconque vente, d�cision de vente qui n'a d'ailleurs jamais eu l'aval de I'assembl�e g�n�rale mais de seulement quelques membres du bureau. La FAT passe son temps � nous pr�senter l'arbre qui cache la for�t, entre autres, le joueur Lamine Ouahab, aujourd'hui professionnel du tennis mais qui, malheureusement pour lui, n'avait pas derri�re lui des gens s�rieux pour g�rer au mieux sa carri�re. Les fameux r�sultats internationaux que nous pr�sente � chaque fois la FAT, sont loin d'�tre le fruit d'un travail de d�veloppement de 12 ans de r�gne, puisqu'il a fallu faire appel � un joueur en fin de carri�re en France pour venir nous sauver la face en le payant 3,5 millions de dinars. Les f�d�rations pr�c�dentes ont au moins le m�rite d'avoir form� des joueurs de talent en Alg�rie, mais qui malheureusement aujourd'hui, pour avoir �t� mis � l'�cart par cette f�d�ration font le bonheur en tant qu'entra�neurs de nombreux pays �trangers. Le tennis alg�rien et le sport en g�n�ral ont besoin d'un coup de pied dans la fourmili�re pour arr�ter cette stabilit� � continuer de descendre vers le fond et la d�signation de 30% d'experts du minist�re ne peut �tre que la bienvenue pour r�cup�rer toutes ses anciennes comp�tences du sport et techniciens qui ont �t� �cart�s du mouvement sportif pour ne pas avoir accept� les compromissions. Si aujourd'hui le pr�sident de la FAT est dans tous ses �tats avec ses membres f�d�raux qui passent leur temps � voyager, ce n'est s�rement pas pour le tennis. * Pr�sident de la Ligue alg�roise de tennis Ing�nieur TP - Ma�tre en Droit des Affaires MBA