Dans sa livraison du 1er novembre dernier, Le Soir d�Alg�rie donnait la parole � M. Benhabiles, pr�sident de la Ligue alg�roise de tennis, qui s�y est livr� � de graves accusations contre le pr�sident de la F�d�ration alg�rienne de tennis (FAT) et sa gestion. Des accusations gratuites qui confinent � de grossi�res calomnies. Dans le but de mieux informer vos lecteurs - et tous les amateurs de la petite balle en Alg�rie - je vous demande de publier la pr�sente mise au point dans une prochaine �dition de votre quotidien. En premier lieu, je dois relever que M. Benhabiles, en recourant � la presse, n�a pas choisi le meilleur moyen pour porter ses critiques contre la FAT et son pr�sident. En tant que pr�sident de la Ligue alg�roise, les structures de la FAT ne lui ont jamais �t� ferm�es pour formuler ses observations ou r�serves. Et lorsqu�il daigne assister � nos assembl�es g�n�rales, M. Benhabiles n�e s�est jamais manifest� par des contributions constructives. Ainsi, vos lecteurs pourront l�gitimement se poser la question de l�opportunit� de sa derni�re sortie dans Le Soir d�Alg�rie ; et s�interroger sur le moment choisi pour le faire. Les man�uvres entreprises en ce moment contre les f�d�rations sportives nationales ne sont s�rement pas �trang�res � l�initiative de M. Benhabiles. Venons-en aux points soulev�s par M. Benhabiles dans ses propos. M. Benhabiles doute des r�sultats de la FAT durant ces derni�res ann�es allant jusqu�� parler �d�insulte�. Or, comme vos lecteurs pourront en juger, les r�sultats de la FAT sont incontestables. Les r�sultats ce sont d�abord les succ�s remarquables que nos tennismen et nos tenniswomen ont obtenus lors de plusieurs comp�titions internationales. Et cela, tant au niveau maghr�bin, africain, arabe et mondial. En 2000, lors de la coupe d�Afrique des nations organis�e � Alger, l�Alg�rie a obtenu la m�daille d�or et la m�daille d�argent en simples, la premi�re place par �quipes messieurs et la deuxi�me place en dames. Nous avons �t� champions d�Afrique juniors en 2001 � Tunis. En 2003, nous avons d�croch� la m�daille d�or en simple messieurs et la m�daille d�argent par �quipes aux Jeux africains d�Abuja (Nigeria). En 2004, aux Jeux panarabes organis�s � Alger, l�Alg�rie a fait une exceptionnelle moisson de m�dailles : 3 m�dailles d�or, 3 m�dailles d�argent et une en bronze. Et pour la premi�re fois de son histoire, l�Alg�rie a r�ussi � �tre pr�sente aux jeux Olympiques d�Ath�nes. L�ann�e en cours sera aussi un bon mill�sime. En 2005, nous avons r�ussi la performance historique de nous hisser au second tour du Groupe II de la coupe Davis o� nous avons battu la Pologne. Aux Jeux m�diterran�ens d�Almeria (Espagne), nous avons d�croch� une m�daille d�argent en double messieurs avec le duo Ouahab/Daoudi. Nos tenniswomen, de leur c�t�, ont r�ussi une remarquable performance : se qualifier en Groupe II de la Fed Cup, l��quivalent de la coupe Davis pour les dames. Et notre jeune championne Alkema a �t� sacr�e championne d�Afrique des moins de quatorze ans, qualifiant du m�me coup l�Alg�rie - et pour la premi�re fois de son histoire - � la Coupe du monde de tennis qui s�est d�roul�e en Tch�quie. Comment peut-on ainsi douter des performances de la FAT avec des r�sultats de cette ampleur, jamais atteints par le tennis alg�rien depuis cr�ation de la FAT en 1963 ? M�attaquant directement, M. Benhabiles veut semer la confusion en �voquant les clubs de Ben-Aknoun et de Sidi-Fredj. Je g�re effectivement ces deux clubs de fa�on tout � fait l�gale � la faveur de contrats de location en bonne et due forme avec la mairie de Ben-Aknoun, pour l�un, et de l�EGT Sidi- Fredj par l�autre. Vos lecteurs doivent savoir que ces deux clubs ne font pas partie ni du patrimoine de la FAT ni de celui du MJS. Malgr� cela, je les mets gratuitement � la disposition des comp�titions nationales et internationales organis�es � Alger. Pour la petite histoire, je dois rappeler qu�� plusieurs reprises j�ai mis le club de Ben-Aknoun � la disposition de M. Benhabiles pour abriter des comp�tions de la Ligue alg�roise de tennis ! Et que c�est par l�entremise du club de Ben-Aknoun que M. Benhabiles a pu structurer sa ligue ! En outre, dois-je ajouter que M. Benhabiles m�avait sollicit� pour intervenir en sa faveur aupr�s de la mairie de Bordj-El-Kiffan pour qu�il loue le club de tennis de cette ville. Quant au terrain de 11.000 m2, avant de prof�rer des contrev�rit�s, M. Benhabiles n�a qu�� se reporter au proc�s-verbal de l�AG de la FAT - r�unie le 20 ao�t 2004 pour d�cider de la mise en vente de ce terrain - et que treize sur quatorze membres du bureau f�d�ral ont sign�. Comme je le relevais en �voquant les r�sultats de la FAT, nous avons effectivement fait appel � notre compatriote Slimane Saoudi qui a permis au tennis alg�rien de se distinguer brillamment dans les comp�titions internationales. Cela a bien s�r un co�t ; mais un co�t qui n�a aucune commune mesure avec les sommes colossales d�pens�es par le MJS pour payer, pendant de longues ann�es, un entra�neur �tranger personnel � Tarik Benhabiles � l��poque o� Benhabiles p�re �tait DTN � la FAT. Tout le monde sait qu�� l�issue de sa formation, Tarik Benhabiles a choisi la nationalit� fran�aise. Plus encore, son fr�re, l�actuel pr�sident de la Ligue alg�roise, est venu me voir pour me sugg�rer d�orienter vers l��cole de tennis de Tarik Benhabiles - d�sormais install� aux Etats-Unis - les bourses de formation � l��tranger que la MJS arrive � d�gager pour les jeunes talents prometteurs. En essayant, par ailleurs, d�y faire figurer son propre fils. Voil� les faits que vos lecteurs doivent savoir pour appr�cier le caract�re totalement mensonger des propos de M. Benhabiles. Ils doivent savoir aussi que M. Benhabiles a �t� le candidat malheureux des �lections � la pr�sidence de la FAT en 2004. Il ne faut pas chercher plus loin les raisons de son acharnement � travestir la r�alit� pour tenter de se positionner lors des prochains renouvellements des instances de la FAT. Mais tout le monde aura compris que la man�uvre est trop grosse ! Tout le monde aura aussi compris que celui qui se pose en pourfendeur de ceux qui, selon lui, font � l�amalgame entre commerce et d�veloppement du tennis � est bien mal plac� pour donner des le�ons. Car il faut aussi savoir que la gestion actuelle de la Ligue alg�roise de tennis se caract�rise par des faiblesses criantes. Qu�on en juge ! Que vos lecteurs sachent que la ligue n�a organis� aucun tournoi majeur � Alger pendant la pr�sidence de M. Benhabiles� � part un tournoi de �diplomates� � l�h�tel Sheraton. Que la Ligue n�a jamais particip� aux comp�titions nationales et internationales organis�es par la FAT. Que sur les 16 clubs rattach�s � la Ligue alg�roise, seuls 3 d�entre eux ont compl�t� leurs dossiers d�affiliation � la FAT. Que pour 2005, les joueurs dans ces diff�rents clubs ne sont toujours pas assur�s� avec les risques que l�on peut imaginer ! Le mouvement sportif national fait face aujourd�hui � de dangereuses man�uvres de d�stabilisation. Il a besoin plus que jamais de compter sur les vrais amateurs qui croient en son avenir et sont pr�ts � y investir leurs efforts. C�est le cas au sein de la FAT qui, gr�ce au travail d�sint�ress� de ses membres, a pu enregistrer les r�sultats que j��voquais plus haut. Elle n�a pas besoin d�opportunistes qui ne connaissent le tennis que pour les avantages qu�ils peuvent en tirer. Encore moins d�individus qui veulent s��riger en sauveurs ; alors m�me qu�aux moments difficiles v�cus par l�Alg�rie, ils ont pr�f�r� d�serter la famille du tennis national. Dr M. Bouabdallah (Pr�sident de la FAT)