On ne cessera jamais de le dire, les criminels n�ont plus peur de rien. Une t�m�rit� qui les am�ne � s�vir sans crainte, pour preuve, la semaine �coul�e, ce sont ces commer�ants qui ont fait les frais de cette funeste d�termination. Un commer�ant septuag�naire a failli trouver la mort de fa�on violente. Des malfaiteurs sans c�ur l�ont sauvagement agress�. L�homme, ammi Allaoua, g�re une boutique de vente de chaussures. Et son commerce, il le tient sur l�avenue du 8-Mai- 1945, en plein c�ur de la ville de S�tif. Depuis toujours, il m�ne son activit� sans probl�me. Mais dans la journ�e du mardi 1er novembre, avantdernier jour du mois de Ramadhan, c�est le drame dans lequel il se trouve �tre la principale victime. En effet, des sources indiquent qu�aux environs de 8h du matin, des quidams dont le nombre reste inconnu pointent devant sa boutique. La rue �tant d�serte, les malfaiteurs p�n�trent dans le magasin, ils se ruent sur lui et le tailladent sauvagement � l�aide d�armes blanches. Le laissant au sol en sang, ils font main basse sur la caisse et la marchandise de leur choix, avant de s��vaporer dans la nature. Ammi Allaoua, sera d�couvert par des voisins qui alerteront la police et la Protection civile. Transport� au CHU de S�tif dans un �tat jug� tr�s grave, il sera admis en urgence au service des soins intensifs. Le malheureux est plong� dans un coma profond et lutte contre la mort. Quant aux malfrats, ils continuent donc de semer la terreur au sein de la population. Auparavant, soit le lundi, c��tait un bijoutier situ� � l�avenue du 1er-Novembre de vivre les m�mes sc�nes d�horreur. En effet, le bijoutier nettoyait sa boutique quand deux individus l�agressent. L�un d�eux utilisa une bombe lacrymog�ne, tandis que le second lui ass�na violemment des coups de poing avant de proc�der au vol des bijoux expos�s � la vente. En effet, apr�s avoir accompli leur sale besogne, les voleurs prennent la fuite en subtilisant une importante quantit� d�or. Un autre commer�ant a fait lui aussi les frais de cette bande de criminels. En effet, il y a quelques jours, un commer�ant sp�cialis� dans la vente des t�l�phones portables, situ� � la rue Colonel- Amirouche, a �t� agress� de la m�me mani�re. Les malfrats, apr�s l�avoir s�rieusement bless�, s�empare d�un lot important de t�l�phones portables ainsi que des cartes de recharge. Le malheureux sera lui aussi transport� d�urgence � l�h�pital dans un �tat critique. N�ayant plus confiance dans la police, qui reste impuissante face � ces bandes de malfaiteurs, les commer�ants ont d�cid� de se prendre en charge pour d�fendre leurs biens.