Deux jours durant, les 10 et 11 novembre 2005 � Berlin, la veille de l�assembl�e g�n�rale annuelle de l�ONG Transparency International, pr�s de 40 associations faisant partie du r�seau de cette organisation en Afrique et au Moyen-Orient ont planch�, avec l�aide d�experts, sur deux th�mes consid�r�s comme prioritaires dans ces r�gions : �Comment combattre la corruption avec le secteur priv� et �Comment faire avancer l�acc�s � l�information�. Les objectifs du premier atelier sur la mise en place de coalitions au niveau national pour combattre la corruption, notamment avec le secteur priv� �taient de fournir les informations et les analyses sur les derniers d�veloppements en terme de lutte contre la corruption dans le secteur priv� et d�aider � la compr�hension des �Principes de conduite des affaires pour contrer la corruption� et leurs outils de support. Pour y parvenir, il fallait d�abord explorer les mod�les de partenariat qui existent d�j� avec le secteur priv�, et surtout �valuer l�int�r�t des sections de Transparency International en Afrique et au Moyen Orient � travailler avec le secteur priv� et identifier leurs besoins. La diversit� des contextes politiques et �conomiques a �t� mise en valeur, notamment selon que les pays de ces r�gions rec�lent d�importantes ressources min�rali�res ou pas, poss�dent un secteur priv� dominant et novateur, cr�ateur de richesses et d�emplois. Les pratiques opaques pr�valant dans les processus de privatisation des entreprises publiques ont �t� inventori�es, comme ont �t� mises en exergue les potentialit�s existantes dans le secteur priv� en faveur de plus de transparence dans les activit�s �conomiques et commerciales. ...ET INTENSIFIER LE PLAIDOYER POUR L'ACCES A L'INFORMATION Le droit � l�information est largement reconnu comme une condition n�cessaire � mais pas suffisante � � la lutte contre la corruption. N�anmoins, on constate un manque d�analyse sur le rapport entre les deux. La sensibilisation, en tant qu�une des priorit�s principales de Transparency International (TI) au Moyen-Orient et en Afrique, est �troitement li�e aux projets visant � am�liorer l�acc�s � l�information et appuyer le d�veloppement d�une presse libre et financi�rement ind�pendante de l�Etat. Les sections nationales de TI dans la r�gion ont pu constater que les citoyens ont besoin d�acc�s � l�information sur les activit�s et d�penses du gouvernement afin de renforcer l�obligation redditionnelle de l�Etat et limiter les opportunit�s de corruption. L�importance de fournir une formation en acc�s � l�information aux sections nationales de TI au Moyen-Orient et en Afrique est soulign�e par le manque, � ce jour, d�une quelconque l�gislation dans ces r�gions pour r�guler ce domaine. Il existe donc un besoin urgent de d�velopper des cadre nationaux de grande envergure afin d�assurer l�acc�s du public � l�information et promouvoir la surveillance d�informations et l�activisme anti-corruption qui se base sur l�information divulgu�e. Les buts de cet atelier �taient d�identifier et discuter des cas v�ritables et potentiels, de mise en application de l�gislation de droit � l�information, d�identifier et discuter des probl�mes dans la conception et l�application des lois de droit � l�information et de d�battre d�une strat�gie pour la diffusion de l�information recueillie. Des exp�riences originales men�es dans certains pays, malgr� de multiples contraintes, ont montr� que malgr� l�absence de lois consacrant l�acc�s � l�information, il �tait possible de faire avancer les choses quand pr�vaut une large mobilisation au sein des secteurs avanc�s de la soci�t� civile, relay�e par des m�dias ind�pendants. L�atelier a permis d�aider les sections de TI en Afrique et au Moyen- Orient � identifier les th�mes clefs � aborder au niveau national, � b�tir des r�seaux r�gionaux pour rassembler les informations et � rassembler une liste de priorit�s pour l�ann�e 2006 concernant l�am�lioration de l�acc�s � l�information dans leurs pays. T�che extr�mement difficile dans ces r�gions caract�ris�es par un �norme d�ficit d�mocratique, par la pr�sence de r�gimes liberticides, autoritaires et policiers, et o� la libert� de la presse reste encore embryonnaire.