Un f�cheux accident s�est produit en fin de semaine derni�re au lyc�e El-Mouiz de S�tif. Une �l�ve en classe de 1re ann�e secondaire et demi-pensionnaire au sein de cet �tablissement a chut� en sortant de sa salle de cours � midi. Accompagn�e de l�infirmi�re du lyc�e, elle fut dirig�e vers le centre de soins de la cit� El Ma�bouda, situ� � quelques m�tres. Le personnel m�dical qui a auscult� la jeune fille a diagnostiqu� une fracture au niveau de la clavicule et a demand� � l�accompagnatrice d��vacuer d�urgence l��l�ve accident�e vers le CHU, vu que la polyclinique ne peut prendre en charge ce genre d�accident. L��l�ve souffrante sera reconduite au lyc�e et laiss�e seule � l�infirmerie de l��tablissement. Vers 14 heures et en l�absence du personnel de l��tablissement, la jeune fille prise de douleurs atroces, d�cide d�appeler sa m�re. Cette derni�re se pr�sentera et �vacuera par ses propres moyens sa fille vers l�h�pital. La jeune fille en sortira avec une �paule dans le pl�tre. Outr�e par le comportement irresponsable du personnel du lyc�e, la m�re, munie des certificats m�dicaux et du cong� de maladie, d�cide d�interpeller le proviseur et demander des explications quant � la non-�vacuation de sa fille par le lyc�e, ou du moins appeler la Protection civile, du moment qu�elle �tait sous leur responsabilit�. Mais au lieu de recevoir des r�ponses la dame se voit chasser de l��tablissement et interdite d�acc�s par le proviseur, qui n�a pas accept� le fait que son lyc�e soit mis en cause dans cet accident. �Je voulais juste comprendre pourquoi le lyc�e n�a pas pris en charge ma fille accident�e pour son transfert vers l�h�pital surtout apr�s avoir re�u le diagnostic du m�decin de la polyclinique, qui a d�cel� une m�chante fracture de la clavicule. Aussi, supposons que j��tais absente, qui aurait emmen� ma fille � l�h�pital ? Je ne comprends pas pourquoi on s�acquitte chaque ann�e des frais d�assurances, si nos enfants ne b�n�ficient pas de soins appropri�s. �tant demi-pensionnaire, ma fille est sous la responsabilit� de l��tablissement et en aucun cas il ne doit d�gager sa responsabilit�, affirme en pleurs la maman. Choqu�e par l�attitude n�gative du lyc�e et de son proviseur, Mme B. Hamida a d�cid� d�interpeller la f�d�ration des parents d��l�ves ainsi que la direction de l��ducation de S�tif sur ce tragique accident, afin de mettre un terme � ce genre de comportement.