Dans l�un de nos pr�c�dents articles nous nous interrogions sur l�avenir de l�Assembl�e populaire de la wilaya de Mascara, c��tait lors du printemps dernier, apr�s que des luttes intestines aient �t� r�v�l�es au sein de cette respectable institution. Au lendemain du changement op�r� � la t�te de certaines commissions, certaines voix s��taient �lev�es pour demander le d�part du pr�sident d�APW, car les int�r�ts certainement pas ceux des citoyens �taient en jeu. Alli�s d�un jour, les frondeurs se sont l�gu�s contre leur pr�sident. L�on nous a chant� la s�r�nade en invoquant comme alibi le d�veloppement de la wilaya et l�on ne sait quoi d�autre, mais au sein de l�opinion publique l�on n��tait pas dupe et l�on en parlait avec d�tachement. Les citoyens, il faut le dire ont perdu confiance et cela ne date pas d�aujourd�hui. L�APW �tait synonyme de rente pour certains. Des alliances se sont faites et d�faites, mais le gel perdure depuis mars 2005. Et puis il y eut d�abord ce froid entre le pr�sident d�APW et le wali de Mascara qui n�arrangera en rien les affaires de l�assembl�e o� l�instabilit� �tait manifeste. Certains �lus adoptent alors le �wait and see� alors que d�autres affichent clairement leur soutien. Ce sont alors des communiqu�s et contre-communiqu�s qui circulent. Intervient alors cette d�cision du minist�re de l�Int�rieur jug�e quelque part comme tardive qui annule la d�lib�ration de l�assembl�e portant changement de pr�sident de commission. Ceci a-til aplani les probl�mes ? Que non ! c�est toujours l�expectative pour certains. Pourquoi ? La r�ponse est la suivante : le pr�sident d�APW, pr�c�demment directeur de l�Agence fonci�re de Ghriss, a fait l�objet d�une enqu�te diligent�e par la wilaya sur les affaires de l�Agence et sera entendu par le magistrat instructeur de Ghriss. L�on sp�cule alors et les rumeurs vont bon train. La situation �volue presque ; lors du r�cent point de presse le procureur g�n�ral pr�s la cour de Mascara nous apprend que le pr�sident d�APW est poursuivi en justice et que cinq accusations avaient �t� retenues contre lui. Ceci apporte de l�eau au moulin de ses adversaires qui, sans anticiper sur une d�cision de justice demandent d�j� le changement. Que se passera-t-il alors. Nous serons peut-�tre fix�s dans les prochains jours. Une chose est certaine, le d�veloppement de la wilaya n�a heureusement pas �t� pris en otage et les diff�rents programmes se poursuivent avec ou sans APW. C�est la satisfaction citoyenne. M. Meddeber SURPOPULATION EN MILIEU CARCERAL Deux nouveaux �tablissements pour faire face Mercredi dernier, les repr�sentants locaux de la presse ont �t� convi�s � une rencontre avec le pr�sident de la cour de Mascara, le procureur g�n�ral et son adjoint. Le pr�sident fera part de cette volont� c�t� justice d��tablir des relations professionnelles permanentes avec la presse afin d�informer au mieux l�opinion publique et d��viter �ventuellement toute �quivoque. Lui succ�dant, le procureur g�n�ral, comme de tradition lors de ce genre de brieffing, pr�sentera un bilan exhaustif chiffr� du traitement des affaires relatif � la p�riode du 01.10.2004 au 30.09.2005. Nos interlocuteurs affichent cette d�termination d�en finir avec cette lourdeur pour laquelle la justice a �t� souvent d�cri�e par le presse. A la lecture des chiffres pr�sent�s, il appara�t effectivement que la c�l�rit� est de mise. Dans le civil et au niveau cour ce sont 2927 affaires qui ont �t� trait�es pour la p�riode suscit�e soit un taux de 74,8%. Pour le rural et l�administratif, les taux respectifs sont de 86,42 et 74%. Au niveau des tribunaux, c�est le m�me constat avec 3224 affaires qui restaient en d�but de p�riode et les 33 756 enrol�es ce sont 32 611 qui l�ont vite �t� soit 88,1% du nombre total. C�t� chambre d�accusation, l�on a statu� sur 98,18% des affaires, les choses se sont aujourd�hui invers�es puisque l�on enregistre parfois des demandes de report �manant d�avocats. Dans le chapitre ex�cution des d�cisions de justice, 1343 sur un total de 1460 ont �t� rendues effectives. Y a-t-il surpopulation dans les cinq centres de d�tention existant au niveau de la wilaya de Mascara. Oui, nous r�pondrat- on et ce, � l�instar du reste du territoire national. La population carc�rale est �valu�e aujourd�hui � 1073 d�tenus pour une capacit� de 890. Dans la perspective d�am�lioration des conditions de d�tention, sont donc programm�s deux centres de r��ducation au niveau de Mascara et Mohammadia. Dans cette derni�re localit� devrait �tre �galement r�alis� un chantier d�une superficie de 73 ha et ceci, � proximit� de Sidi- Abdelmoum�ne en attendant probablement celui de Mascara. Toujours dans le volet infrastructures la cour de Mascara devait �tre dot�e de deux nouveaux tribunaux � Tighennif o� le choix du terrain a �t� effectu� alors que pour celui de Mohammadia en cours de r�alisation, l��tat d�avancement des travaux est de 92%. A la question relative aux �ventuelles difficult�s rencontr�es lors de la pratique des autopsies et ceci, en l�absence du m�decin l�giste au niveau de la wilaya de Mascara, le procureur g�n�ral r�pondra qu�un m�decin avait �t� r�cemment d�sign� pour cette t�che. Enfin, nous apprendrons qu�en attendant l�application de la semi-libert�, 25 d�tenus �taient, et ceci � partir de juillet 2005 en libert� conditionnelle. Une condition doit �tre respect�e par les candidats en libert� conditionnelle c�est celle de s�acquitter des amendes et autre dommages et int�r�ts. M. M. Le pr�sident de l�APW poursuivi en justice De source judiciaire, nous apprenons que le pr�sident de l�Assembl�e populaire de la wilaya de Mascara est poursuvi en justice et ceci, apr�s avoir �t� entendu par le magistrat instructeur de Ghriss. La chambre d�accusation a retenu contre lui, entre autres, la concussion, l�exercice de sa mission apr�s sa cessation de fonction, la passation de march�s non conformes � la l�gislation en vigueur et l�utilisation de deniers appartenant � une entreprise publique au profit d�autrui. Nous rappellerons que le pr�sident d�APW exer�ait comme directeur de l�Agence fonci�re de Ghriss avant d��tre �lu � la t�te de l�APW.Dans cette affaire, c�est la direction g�n�rale de wilaya des agences fonci�res qui a d�pos� plainte avec constitution de partie civile.