Il est �tabli qu�hormis quelques-unes, les associations, notamment celles existant au sein de la ville de Mascara s��taient �clips�es de la sc�ne depuis fort longtemps. C�est dire que le mouvement associatif comme nous l�avons rapport� dans l�une de nos pr�c�dentes �ditions sommeillait. Certains de ses repr�sentants n�apparaissaient que lors de circonstances officielles o� lorsqu�ils �taient �convoqu�s� pour des enjeux �lectoraux. Et pourtant, la cit� de l�Emir Abdelkader compte une trentaine d�associations de quartier. Ce n�est pas si peu, sauf que celles-ci ne se sont, au demeurant, gu�re compliqu�es dans la pr�servation par exemple de l�environnement des diff�rents quartiers. Si des efforts �taient accomplis et conjugu�s avec les r�centes op�rations de d�veloppement r�alis�es dans la ville, cela pourrait manifestement am�liorer le cadre de vie des citoyens. Le 2 novembre, certains pr�sidents d�association r�unis au si�ge de la Maison des associations sous l��gide de ce qui est appel� commun�ment la ligue des comit�s de quartier ont donc d�cid� de sortir de leur l�thargie. Au cours de cette semaine ont �t� �voqu�s les probl�mes et insuffisances contenus dans le communiqu� dont une copie nous a �t� remise. Ceux-ci ont �t� consign�s sur plus de quarante proc�s verbaux. Ceux-ci sont relatifs � la voirie, l�hygi�ne, fuites d�eau ou ins�curit� qui r�gnait dans certaines cit�s. Les diff�rents intervenants n�ont pas pris de gants pour tirer � boulets rouges surtout sur l�actuelle Assembl�e populaire communale de Mascara dont ils ont d�nonc� la passivit� tout au long de ce mandat �lectoral. D�un autre c�t�, et � l�unisson, ils ont tenu � mettre l�accent sur le changement op�r� depuis deux ans, disent-ils, dans le cadre de la gestion de la ville en citant la r�habilitation de la cit� des 936 Logements et la rigueur impos�e dans le cadre de la lutte contre les MTH qui ont �pargn� Mascara durant cette p�riode. Sera �galement �voqu� le fl�au sans cesse d�nonc� par les riverains de la route du centre universitaire et face auquel personne n�avait r�agi pr�c�demment. C��tait la vente de mat�riaux lourds de construction qui empoisonnaient l�existence des habitants habitants et depuis peu les locaux commerciaux qui �coulaient cette marchandise ont �t� ferm�s par la d�cision du wali de Mascara � la satisfaction g�n�rale n�en d�plaise � certains. En conclusion, les pr�sents, soit une quinzaine de pr�sidents d�association se sont d�clar�s solidaires de la d�marche entreprise par le premier responsable de l�ex�cutif. Nous nous en remettons � lui, dira un intervenant pour la pr�servation des espaces verts ou espaces publics se trouvant � proximit� de certains �tablissements scolaires. Certains, il faut le signaler, ont et continuent � faire l�objet de convoitises. Dans tout ceci, la pr�servation de la chose publique et la rigueur impos�e dans l�application de certaines dispositions semblent avoir redonn� confiance aux habitants de la ville et tant pis pour ceux qui ont toujours v�cu au gr� des malversations ou de passe-droits. M. Meddeber