La r�union de l�ex�cutif communal d�Azeffoun devant sanctionner les travaux relatifs � l�installation des commissions municipales et des deux vice-pr�sidences a �t� ajourn�e. Les �lus de la nouvelle assembl�e ne sont pas parvenus � un accord sur quelques points de l�ordre du jour. Le point d�achoppement serait la d�signation d�une des vice-pr�sidences qui, selon l�opposition, doit revenir � l�un de ses �lus. Pour rappel, l�opposition � l�actuel maire du RCD, Hassane Ouali, comptabilise 5 si�ges sur les 9 existants. Seulement ces derniers reviennent � 3 partis (FFS, FLN, RND) et un ind�pendant d�o� l�appel � une majorit� relative pour �lire le P/APC. In�luctablement, si la d�signation des deux adjoints fait d�faut, l�installation des trois principales commissions sera de m�me, car la pr�sidence de ces derni�res revient de droit au trio de t�te (pr�sident, 1er et 2e vice-pr�sidents). Ces trois commissions � m�me de g�rer le quotidien de la municipalit� sont la commission sociale et culturelle, la commission des finances et celle de l�am�nagement du territoire et de l�urbanisme. Elles jouent un r�le pr�pond�rant aupr�s de la population, donc les enjeux ne seraient pas �trangers aux tractations des principaux concern�s. Serait-on devant les pr�mices d�une difficult� d�une cohabitation � majorit� relative ? En tout cas, du c�t� de l�APC, l�on se veut rassurant. Selon une source, on s�achemine vers une issue plus heureuse. En ce sens, il serait fait appel � une deuxi�me r�union avant la fin de la semaine. Si tel est le cas, on est tent� de dire que ce sont des al�as faisant partie de la nature m�me des tractations enregistr�es. B. Ferhati SEMINAIRE SUR L'ETHIQUE, LA DEONTOLOGIE ET LES FRANCHISES UNIVERSITAIRES Adoption d�une charte Le s�minaire sur l��thique, la d�ontologie et les franchises universitaires, organis� par l�universit� de Tizi-Ouzou, a pris fin mercredi dernier par l�adoption d�une charte minimale pour le respect de l��thique. Une charte qui sera r�dig�e sur la base d�un consensus pour permettre � l�universit� de s�inscrire dans la logique universelle. Privil�gier le d�bat, la concertation et le dialogue dans le respect d�autrui, mettre � la disposition de la communaut� des moyens, saisir la nature des probl�mes qui se posent au sein de l�institution universitaire, bref installer un climat de s�r�nit� et de stabilit� sont autant de points cardinaux sur lesquelles se base cette �charte-symbiose� qui poussera l�universit� � aller dans le sens de la construction. Les premiers jalons sont pos�s. Les universitaires auront-ils la mission facile pour arriver � surpasser tous les dysfonctionnements ? Est-il aussi n�cessaire de r�glementer au sens de r�genter la libert� de penser � l�universit� ? Ce qui est en contradiction dans l�esprit des missions qui �choient � l�universit�. M. Bencheikh, professeur de droit � l�universit� de Paris, a justement contourn� la probl�matique de libert� de pens�e et la libert� d�expression au sein de l�universit�, il s�est bas� tant sur les conventions internationales dans le domaine que sur la Constitution alg�rienne et le pacte international sur les droits civils et politiques de 1966 qui indiquent � la fois le contenu et l�interd�pendance de ces deux libert�s. �Il s�agit de la libert� d�avoir des convictions, la religion de son choix et la libert� de les exprimer par des diff�rents moyens�, a-t-il dit, affirmant qu�il y a des luttes � leur sujet ; � l�universit�, elles doivent exister et doivent s�exercer dans le cadre de l�esprit universitaire pour communiquer le savoir. �Il faut que les connaissances de l�enseignant soient suffisantes, la d�ontologie exige qu�on respecte l��tudiant � exercer son choix.� �La libert� de pens�e fait penser qu�on ne doit pas d�pendre d�autres forces politiques ou id�ologiques�, fait-il souligner avant de l�cher cette phrase : �L�universitaire ne doit pas �tre un intellectuel organique, il doit pr�server son autonomie.� Une id�e soutenue par M. Kacher, directeur du Laboratoire de recherche sur la mondialisation qui a trait� le th�me de libert� comme droit fondamental dans la recherche scientifique dans le cadre des missions attendues de l�universitaire. Il pr�ne la vulgarisation des connaissances et leur transmission dans un milieu prot�g�. Pour le conf�rencier, les lois r�gissant l�universit� enregistrent un vide juridique, notamment pour le sens � donner aux franchises universitaires. J. L. Hassani LARBAA-NATH-IRATHEN Dix familles de �squatteurs� condamn�es � six mois de prison Une peine de Six mois de prison et une amende de 10 000 DA ont �t� requis � l�encontre de dix familles sinistr�es accus�es d�avoir �occup� ill�galement� une infrastructure relevant du minist�re de l�Education nationale. Deux ans apr�s l�occupation de ses locaux, la direction de l��ducation a donc d�cid� d�activer une proc�dure judiciaire intimant les �squatteurs� de quitter les lieux. Sit�t install� dans ses nouvelles fonctions, l�ex�cutif communal aura � traiter un lourd dossier h�rit� de l�assembl�e sortante. En effet, l�affaire remonte au s�isme de 2003. Treize familles �branl�es par la catastrophe ont �t� relog�es provisoirement dans des tentes de fortune que l�ex-APC, la da�ra et la Protection civile avaient mis � leur disposition, en attendant de leur trouver une solution de relogement d�finitive. Seulement, en l�absence de solutions ad�quates, l�APC sortante a pris l�initiative de les affecter, �sans autorisation de recasement provisoire�, dans un b�timent, un ex-dortoir du coll�ge Abdiche de la ville de Larba�-Nath-Irathen. Une d�cision appuy�e par l�ex-maire qui avait pris m�me l�initiative de financer sur les fonds propres de la commune les travaux de r�fection et d�am�nagement du b�timent, sans l�aval de son propri�taire (la direction de l��ducation). En plus des factures d��lectricit� et d�eau qui ont �t� prises en charge depuis par l�assembl�e sortante. Dans une correspondance qu�il avait adress�e au directeur de l��ducation de la wilaya, en date du 11 mai 2005, justifiant sa d�cision d�octroyer des biens non communaux pour des citoyens �en d�tresse�, l�ex-maire pr�cise que le recours � cette forme d�assistance �qui rev�t un caract�re temporaire�, est intervenu dans une conjoncture sp�ciale o� le souci majeur r�sidait dans le recasement de ces familles et n�ob�issait � aucun calcul. Seulement, les dix familles sinistr�es, en attendant les trois autres, qui viennent d��tre condamn�es par la justice et menac�es d�expulsion � tout moment, crient leur col�re et refusent d��tre les dindons de la farce d�une gestion �approximative� et refusent de payer les erreurs de gestion de l�ex-APC. Contact�, le nouveau maire de la ville promet de faire tout ce que lui permet la loi pour ne pas abandonner ces familles, de surcro�t citoyens de la commune, m�me si, dit-il, aucune trace de ce dossier ne figure dans les archives de la commune.