Rebondissement dans l�affaire dite �Ahmed Badaoui�, le secr�taire g�n�ral du syndicat d�entreprise des douanes alg�riennes. En effet, quelques jours seulement apr�s l�aveu public fait par le premier responsable de l�institution douani�re, selon lequel �l�affaire Badaoui est un probl�me qui concerne l�UGTA et cela n�est pas sans relation avec le congr�s de cette organisation�, des documents en notre possession, que ce cadre syndical a rendu publics, hier, font ��tat de la machination orchestr�e � mon encontre�. Hier, lors de son intervention devant les cadres syndicaux de la coordination de la zone portuaire d�Alger, Ahmed Badaoui a tenu � expliquer �en pl�ni�re, en pr�sence des syndicalistes qui m�ont soutenu au lendemain de ma suspension de mon poste de travail, la v�rit� des faits et ce une fois entendu par les policiers de la brigade �conomique et financi�re de la S�ret� de wilaya d�Alger.� L�intervenant dira � ce propos : �Ma convocation par la police nationale et la perquisition faite dans mon domicile font suite � un d�p�t de plainte �manant du directeur g�n�ral sur la base d�un tract que ce m�me directeur apr�s l�avoir saisi personnellement sur la question en date du 5 avril 2005, me r�pond vingt-quatre heures apr�s, soit le 6 avril 2005, m�informant que �suite � votre demande, des dispositions sont prises pour initier une enqu�te � l�effet de v�rifier les accusations dont le secr�taire g�n�ral du Syndicat national des douanes est victime, et au-del� de ces mesures, soyez convaincu que je ne m�nagerai aucun effort pour d�busquer les auteurs de ces actes ignobles�. Selon la m�me source, �le tract en question est appuy� par un faux document, en l�occurrence un relev� de banque (BNP Paribas) sur lequel est port� mon nom et un solde cr�diteur en date du 13.12.2004 de l�ordre de 1 230 001,89 euros�. �C�est un faux document sur lequel est port� mon nom et l� je saisirai la police scientifique pour d�terminer la gravit� de cet acte et ce, conform�ment � la plainte que j�ai d�pos�e en date du 19 avril 2003 contre X.� Le premier tract en lui-m�me fait �tat d�un �crit �diffamatoire� � l�encontre du premier responsable du Syndicat national des douanes l�accusant de �racheter chaque semaine � coups de centaines de millions et re�oit la marchandise � coups de containers�. Mieux, le tract est illustr� par une photo sur laquelle on y trouve un container pr�s d�une habitation l�attribuant au syndicaliste. Suite � cela, Ahmed Badaoui �crit au DG des douanes l�informant de cette situation, tout en lui rappelant �qu��tant convaincu sur les motifs recherch�s � travers cet acte qui, certainement ne contribue pas � la s�r�nit� et � la stabilit� de notre institution puisque nous sommes convaincus qu�un tel acte repr�sente en soi une hostilit� � l��gard de notre organisation et donc une d�claration de �guerre� qui ne vise qu�a d�cr�dibiliser le mouvement syndical, chose que nous n�avons jamais accept� ni n�accepterons aujourd�hui, ni demain�. Le lendemain, soit le 6 avril 2005, le directeur g�n�ral des douanes r�pond dans une lettre portant la r�f�rence n�90/DGD/CAB adress�e au SG des douanes, dans laquelle il s�engage � faire toute la lumi�re sur cette affaire, tout en lui rappelant que �votre r�action est certes l�gitime, mais je compte sur votre sagesse et votre sens de responsabilit� pour que cette affaire soit trait�e dans la s�r�nit�, en dehors de tout d�rapage.� Mieux, le premier responsable de l�institution des douanes �crit en date du 26 mai 2004 � son vis-�-vis syndical, lui pr�sentant �mes plus vifs remerciements pour le travail accompli durant votre mandat et pour votre contribution ainsi que celle de votre bureau aux r�sultats obtenus dans le cadre de vos actions en faveur du collectif douanier�. �C�est � tout cela que se r�sume aujourd�hui ce qu�on appelle l�affaire Badaoui. Et les derniers propos tenus par le directeur g�n�ral d�une institution de la R�publique sur cette affaire d�note de son implication dans un conflit syndical en choisissant un clan au d�triment d�un autre. Toute la probl�matique aujourd�hui � travers cette affaire est de d�vier les syndicalistes de leur principale revendication. Aujourd�hui, soyez certains que Badaoui n�a ni vol�, encore moins fait dans la malversation�, a r�pliqu� le syndicaliste. Ces mises au point faites, les animateurs de la coordination �taient tous unanimes � conclure �qu�aujourd�hui, les masques sont tomb�s et que le DG des douanes � travers sa derni�re sortie m�diatique n�h�siterait pas � rendre publics les noms des responsables syndicaux qui l�ont impliqu� dans une affaire purement syndicale�. Ainsi les repr�sentants des travailleurs ont r�it�r� leurs revendications, � savoir �la n�cessite de prendre en charge les revendications des travailleurs des entreprises concern�es, la d�nonciation des pratiques exerc�es par la structure de l�organique au niveau de la Centrale syndicale et la n�cessit� de r�former l�UGTA�.