L�ann�e 2005 s�est achev�e et comme dans la tradition, l�on �met le v�u que la nouvelle se pr�sente sous de meilleurs auspices. Elle est porteuse d�espoir particuli�rement pour les d�munis et les laiss�s-pour-compte qui ne d�sesp�rent pas de voir leur quotidien changer. L�espoir est toujours de mise chez cette frange de la soci�t� qui jette parfois le discr�dit sur certaines assembl�es �lues charg�es de g�rer les affaires publiques et ceci, en l�absence de compr�hension entre les citoyens et les APC. Les ponts sont rompus en l�absence de dialogue et ceci est de notori�t� publique. A propos d�assembl�es �lues, justement si certaines ont connu la possibilit�, d�autres n�ont pas �chapp� au courroux des administr�s et sont souvent mises � l�index quand il n�y a pas de feed-back face aux pr�occupations. Il y eut ces exemples de contestations dans la localit� de Mahda r�cemment pour une histoire de s�curit� routi�re et la demande formul�e par les habitants relative � la suppression d�un point noir sur la route. Et puis il y eut lors de ce dernier trimestre 2005 la contestation devant l�APC de Mohammadia apr�s l�affichage de listes de b�n�ficiaires de logements sociaux m�me si la distribution est confi�e aujourd�hui � la da�ra. Dans ce registre, les protestations ne sont pas l�gion et c�est tant mieux. En termes de dysfonctionnement d�assembl�es, il y eut nombre de tentatives de retrait de confiance souvent avort�es mais qui n�en ont pas pour autant manquer de d�stabiliser certaines communes. Il y eut celle de Gharous clairement affich�e par certains �lus mais qui ne connut pas de suite. Et puis il y eut celle de la cit� des Olives, une commune beaucoup plus importante. A Sig, donc les deux parties campent sur leurs positions, le maire d�un c�t� et en face les onze �lus qui ont d�cid� de le destituer. C�est la rupture et en attendant le retrait de confiance formul�, l�affaire se trouve au niveau de l�administration. Qui a tort, et qui a raison ? Une chose est certaine, cette situation ne peut que desservir les Sigois. C�t� d�faillance, c�est certainement l�APC du chef-lieu de wilaya qui est en t�te du hit-parade. Il faut dire que l�APC de Mascara a �t� sujette � l�instabilit� et ceci, depuis son installation. Il y eut moult dissensions et changements � la t�te de communes ex�cutives. Un pr�sident d�APC est d�j� parti et l�assembl�e ne se porte pas mieux. Et puis, il y eut ces poursuites judiciaires engag�es contre deux �lus dont un est d�j� suspendu. L�affaire de la mairie de Mascara a figur� au menu des discussions citoyennes une ann�e durant. La vox populi a comment� et prononc� son d�saveu. Et comme s�il n�y avait pas assez de scandales � l�APC, il y eut aussi cette condamnation � de la prison ferme du tr�sorier municipal pour corruption. Face � un immobilisme latent, les affaires de la cit� en termes de d�veloppement seront alors prises en charge par le comit� de la ville pr�sid� par le secr�taire g�n�ral de la wilaya et auquel sont associ�s les �lus au c�t� des directeurs de l�ex�cutif. Il fera de l�ombre sur l�APC, pour couronner le tout, l�APW elle ne fonctionnera que durant un trimestre. Durant les trois dernier semestres de l�ann�e, ses activit�s seront gel�es. Le d�but du feuilleton commencera avec ce groupe d��lus qui demandera la t�te du pr�sident de l�Assembl�e. La dissidence �tait men�e par ceux qui s��taient vu retirer la pr�sidence de certaines commissions ceux-l� m�mes qui seront �taient � ses c�t�s dans d�autres circonstances. Deux sessions seront pratiquement interrompues � grand bruit. La situation perdurera et puis il y eut ce conflit ouvert entre le pr�sident d�APW et le wali de Mascara. L�ch� par les �lus, le premier avait tent� de renverser la vapeur mais la cause �tait au demeurant perdue d�avance parce que ne v�hiculant gu�re des pr�occupations d�int�r�t g�n�ral, seront alors engag�es des poursuites judiciaires contre lui dans le cadre de la gestion de l�Agence fonci�re de Ghriss. La suite nous la connaissons. Cinq accusations seront port�es contre lui et sa suspension confirm�e par le ministre de l�Int�rieur, le rideau est tomb� sur ce dernier �pisode en attendant que la justice statue. Les querelles de clocher au niveau de certaines APC n�ont pas pour autant freiner les programmes de d�veloppement pour faire face � la demande citoyenne sans cesse croissante. Des op�rations de rev�tement des routes parfois dans un �tat de d�gradation avanc� seront engag�es tant au niveau de Mascara que sur certains chemins de wilaya. L�am�nagement des cit�s urbaines figurera �galement au menu � l�exemple du quartier des 936 logements qui aura attendu 20 ans apr�s sa r�alisation pour �tre r�habilit�e. Dans cette m�me ville comme dans d�autres certainement les fuites d�eau recens�es 365 jours durant seront un cauchemar pour les citoyens de plus en plus agac�s par ce laisser-aller. AEP et aides � l�habitat rural accompagn�s de mesures de s�curit� constitu�rent l��difice des programmes d�j� engag�s ou inscrits pour achever l�op�ration de retour des citoyens sur leurs terres. A ce propos, il convient de signaler que ceux du douar de Zaou�a dans la localit� de A�n-Frass ont failli � leurs engagements malgr� toutes les commodit�s constat�es sur les lieux. A travers ce processus enclench�, le mythe de Timixi Bastion terroriste pr�c�demment est tomb�. Ce fut un grand �v�nement et il sera f�t� dans la liesse populaire que seuls les habitants de ce type de contr�e savent organiser. En cette journ�e d�automne et de qui�tude retrouv�e, il y avait foule, parmi les faits marquants de cette ann�e 2005, il y eut dans le secteur de l��ducation ce scandale longuement m�diatis� par la presse. C��tait celui de l��chec total � l�examen de 6e dans 16 �coles de la wilaya. Le d�raillement du train de marchandises � proximit� de Bouhanifia retiendra lui aussi l�attention. Les wagons qui �taient renvers�s avaient laiss� fuir du k�roz�ne qui s��tait d�vers� dans l�oued et l�on avait craint le pire au niveau du barrage de Fergoug qui alimentait la ville de Mohammadia, mais il y eut plus de peur que de mal. Dans cette situation, il faut signaler la l�g�ret� avec laquelle l�on avait g�r� ceci puisque l�incident n�avait �t� signal� que tardivement aux autorit�s. Enfin, nous terminerons cette r�trospective qui concerne l�investissement d�cid� par Orascom dans la localit� de Oggaz, une cimenterie sera r�alis�e dans cette localit� avec des portes ouvertes sur l�emploi.