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La f�te, le lieu et la m�moire : Sidi-El-Khier � S�tif
Publié dans Le Soir d'Algérie le 08 - 03 - 2009


et Hamza Zeghlache**
LE RITE DANS LA VILLE
I- Le rituel et la th��tralit�
La th��tralit� est partie int�grante du rituel et ce dernier est lui-m�me un comportement formel prescrit dans des occasions (cycliques) faisant r�f�rence � l�id�ologie traditionnelle qui appara�t � travers cette analyse comme �tant l�une des caract�ristiques de la population de la ville de S�tif.
Ce processus fait appel � la cr�ativit� de l�homme de charger les objets qui organisent son environnement d�une signification symbolique. L'objet empirique est la ville de Setif, une ville qui conna�t un essor �conomique consid�rable et cela est exprim� dans les grandes constructions telles que les autoroutes, les barrages, les centres commerciaux, en somme la ville de Setif t�moigne d'une bonne image de modernisation et de mondialisation et d'une bonne sant� financi�re compte tenu des r�centes implantations de banques nationales et internationales. Cette image de modernisation n'est pas aussi simple qu'elle ne paraisse, car certaines images ambivalentes r�apparaissent implicitement ou explicitement sous forme d'une exp�rience sacr�e (ou une survivance d'une tradition issue d'un vieux pass� culturel) afin de rassurer l'Homme en situation de perte de rep�res ou de d�sorientation. Dans le cadre de cet article, nous nous interrogeons sur les diff�rentes facettes de la soci�t� s�tifienne, sa dimension physique, psychologique et spirituelle. Comme l'affirme Florence Nighingale(1), �les besoins de l'esprit sont aussi cruciaux pour la sant� que ceux de chacun des organes individuels qui constituent le corps�
II - LE MAUSOL�E DE SIDI-EL-KHIER
Le ph�nom�ne de la protection de la ville par un �saint patron�
La constitution du mythe et l��laboration du culte qui est consacr� au �saint patron�, wali salah, proviennent du charisme qui lui est allou�. L�analyse w�b�rienne �voque la communaut� �motionnelle �comme groupement de domination et souligne l�importance de la reconnaissance et de la confiance( 2)�. Charisma signifie gr�ce divine, don, faveur ; nous trouvons aussi l�id�e de charme ou gr�ce �qui s�attache � certains personnages sur lesquels se sont pos�s le regard et le choix de Dieu(3)�. Situ� � quelques kilom�tres au sud de la ville de S�tif et faisant partie de sa p�riph�rie conceptuelle, �Sidi-el-Khier� est le mausol�e le plus influent de la r�gion. Il est compos� d�une mosqu�e, d'une pi�ce surmont�e d'une coupole (quoba) qui abrite le tombeau, et d�un puits, le tout entour� d�un cimeti�re. Il s'agit d'une construction d�architecture simple en un seul niveau. Il fut �difi� sur le point le plus haut du terrain aux abords d�un petit canal d�irrigation. La pi�ce du tombeau est de forme carr�e dont les quatre murs sont perc�s de niches et d�ouvertures minuscules (genre de moucharabieh), laissant � peine p�n�trer une lumi�re diffuse. D'apr�s les dires populaires le �saint homme� aurait demand� qu�en l�enterrant on lui laisse une ouverture donnant sur la ville pour qu�il puisse veiller sur elle, et la prot�ger de sa baraka. Le mausol�e est le th��tre de diff�rents rites. La puret� et la s�r�nit� de l�endroit favorisent les pratiques rituelles. C'est un endroit consid�r� par ses �adeptes� comme une portion d�espace qualitativement diff�rente du reste du territoire. C�est un p�le d�attraction, positif, par� d�une aura b�n�fique. �Territoire sacr�, �lieu saint�, il suscite un engouement et rayonne au-del� des fronti�res de la wilaya. Vu la fid�lit� et l�attachement affectif des S�tifiens � cette parcelle de terre, il est � penser que l�enterrement dans ce lieu l�gitime le sentiment d�appartenance � la ville d�o� le qualificatif du S�tifien �d�ouled Sidi-el-Khier�. Par cons�quent, l�espace de la ville de S�tif peut �tre consid�r� comme essentiellement hagiologique. S�tif et sa population sont prot�g�s par la baraka de son �saint patron Sidi-el-Khier�. Sa simple �vocation chez certaines personnes enclenche aussit�t la formule de b�n�diction �ya�taf a�lina bi baraktou� : �qu�il nous prot�ge de sa baraka�. C�est cette dimension sacr�e hagiologique qui explique l�influence de fr�quentation du mausol�e. En d�autres termes, l�espace auquel on attribue une valeur sociale devient un lieu fort dans la ville. Domaine circonscrit, qui devient in�vitablement un cadre propice aux manifestations affectives diverses.
LE MAUSOL�E DE SIDI-EL-KHIER, S�TIF : un lieu fort dans la ville
Dans la ville, il existe des endroits caract�ristiques et particuliers r�pertori�s et r�pondant � un besoin de spiritualit�. Le mausol�e est un lieu fr�quent� p�riodiquement et cycliquement par des habitants de la ville, pour effectuer divers rites traditionnels auxquels sont accord�s des vertus de diff�rentes natures.
D�FINITION DU RITE DE LA ZIARA : une c�r�monie th��tralis�e ou lib�ralisation de l�imaginaire
Ziara est un terme qui veut dire litt�ralement �rendre visite �, avec la pratique d�une offrande. C�est une pratique qui consiste en la visite au mausol�e pour implorer le �saint patron� de la ville de sa protection, la baraka et de ses gr�ces. Il ponctue les diff�rentes entreprises de la vie de l�individu. Dans le dessein de voir s�accomplir son v�u, on effectue des pri�res suivies de la r�partition d�offrandes de diverses natures. Le rite de la ziara, pratique aussi bien urbaine que rurale, est g�n�ralement propre � la femme. Elle l�effectue accompagn�e ou non de sa prog�niture, alors que l�homme attend � l�ext�rieur dans le parking, la cour ou la salle de pri�re attenante au mausol�e. �Le temps du rituel, la femme est investie d�une autorit� morale sur l��v�nement et sur les espaces(4)�. Elle acquiert le temps du rite un statut particulier. Les logiques de l�autorit� et du pouvoir sont invers�es. Ce rite ob�it � un processus initiatique et se compose de nombreux rituels selon la circonstance et la nature du rite : c�est un acte traditionnel et cyclique. Il s�agit d�une conception de parcours ponctu�e d�actions rituelles o� le mausol�e prend, le temps du rite de la ziara, une dimension symbolique. Sachant que le lien entre la soci�t� et le th��tre se distingue parmi les formes principales de relations entre la vie sociale et le cr�ation th��trale, la ziara repr�sente l�une de ces formes. Puisqu�elle correspond aux c�r�monies th��tralis�es et � l�intensit� momentan�e de la vie collective. Le rituel est un comportement formel prescrit lors des occasions cycliques, faisant r�f�rence aux croyances, � l�existence d��tres visibles ou invisibles et de pouvoirs mystiques. Une fois associ� � l�espace mat�riel, il nous informe sur la relation que l�homme entretient avec ce dernier. Ces manifestations collectives au cours desquelles les hommes et les femmes d�un groupe jouent des r�les et participent � un sc�nario d�fini par une tradition consistent toutes, formellement, en une repr�sentation dramatique. La sociologie fran�aise depuis Durkhe�m(5) accorde � ces �tats d��effervescence� une importance d�cisive dans la vie des soci�t�s ; elle y voit les instants privil�gi�s o� la vie collective est � son comble. La ville fait office de d�cor o� se joue la pi�ce de th��tre (repr�sentation dramatique, th��tre ambulant, mobile�)�.
LES �TAPES DU RITE
- L�espace domestique : la purification et la pr�paration de la sedka
Sous l�autorit� de la femme, le rite commence au sein de l�espace domestique o� elle �tablit un processus de purification avant de se pr�senter au �lieu saint�. Si l�on fait une sedka (offrande), le repas est pr�par� � la maison et emmen� ensuite pour �tre consomm� et partag� sur place. En d'autres circonstances, le repas est pr�par� et consomm� collectivement, suite au sacrifice d'un mouton, dans la plupart des cas. Cette c�r�monie est appel�e zerda, elle est faite dans le but d'atteindre une prosp�rit� mat�rielle et spirituelle.
Le mausol�e de Sidi-El- Khier
Les visites sont souvent effectu�es le vendredi (jour sacr�) et les jours de f�te. En arrivant, la femme se dirige directement vers la pi�ce abritant le tombeau, elle se d�chausse � l�entr�e, comme de coutume, avant d�acc�der � un lieu sacr�. Une petite sur�l�vation marque le seuil entre les deux mondes : monde int�rieur/monde ext�rieur. Toutes les chaussures y sont entrepos�es ; c�est � cet endroit que se fait la distinction entre les deux modes d��tre, profane et sacr�, on se d�chausse pour entrer dans un endroit pur, propre, sacr�, et calme. M�me le ton de la voix change. Les paroles se transforment en murmures et gestes. On change de comportement et d�attitude en p�n�trant l�antre sacr�, c'est-�-dire qu�on passe d�un �tat d��tre � un autre �tat d��tre. �Le seuil qui s�pare les deux espaces (�) est � la fois borne, la fronti�re qui distingue et oppose deux mondes, et le lieu paradoxal o� ces mondes communiquent, o� peut s�effectuer le passage du monde profane au monde sacr�(6). Ensuite, la femme s�introduit � l�int�rieur afin d�accomplir un rituel de pri�res et d�offrandes. Elle allume des bougies qu�elle place dans les niches situ�es dans les murs. L�une d�entre elles situ�e sur le mur orient� Est est perc�e sur toute sa longueur. C�est la place du kanoun qu�on allume pour br�ler de l�encens dont la fum�e va monter tout au long de l�enfoncement. Apr�s l�encens et les bougies, elle mouille et malaxe le henn�(7) et en met dans tous les coins, particuli�rement tout au long des angles des murs et sur le c�t� sud (suppos� la t�te du saint homme) de la pierre tombale, recouverte de fa�ence. La pi�ce est ensuite asperg�e de parfum, on soigne tout particuli�rement les coins, les niches et l�izar�. Parfois, le tombeau est recouvert d�une nouvelle �toffe qu�on vient rajouter pardessus celles d�j� entrepos�es. A travers tous ces actes et cette gestuelle, l�espace est structur� et magnifi�. D�abord les quatre points cardinaux, ensuite le centre (le tombeau). Le mausol�e est un espace d�limit�, centr� et orient�. Tout ce qui se trouve � l�int�rieur est pur par opposition � l�ext�rieur consid�r� comme impur. Apr�s avoir accompli les gestes rituels, on s�assied autour du tombeau pour prier et implorer la baraka du Saint. Certaines femmes, les plus enhardies, s�agenouillent pr�s de sa �t�te�. Elles recherchent une proximit� tactile en posant leurs mains sur le tombeau sans cesser de prier et d�implorer la b�n�diction. Pour la ziara, � d�faut d��tre pr�sente, la personne peut charger une proche parente d�accomplir le rite � sa place. Il peut �tre r�duit � sa simple expression en �mettant son v�u et en envoyant une somme d�argent ou une wa�da au chaouch (gardien des lieux et descendant direct du �saint homme�), ou de denr�es alimentaires qu�il se chargera de transmettre sous forme de sedka aux pauvres. Il s�en servira pour effectuer les travaux d�entretien du mausol�e. C�est lui qui g�re les nombreuses offrandes. C�est pourquoi l�ensemble de la zaou�a se voit continuellement r�nov�, repeint, retapiss� par des donateurs anonymes dont le v�u se serait accompli ou dans l�espoir d��tre accompli. Les v�ux sont la plupart du temps en rapport avec la f�condit� (espoir d�avoir un enfant, m�le de pr�f�rence), la maladie, un d�part � l��tranger, de futurs examens scolaires, le mariage, voire se solutionner les probl�mes conjugaux� Lorsque le v�u est accompli ou dans ce but, la personne effectue une offrande ou wa�da sous forme de sedka. La coutume veut que l�on pr�pare � la maison un a�ch (gros grains de semoule) ou un couscous � la viande autour duquel tous les p�lerins se r�galent. Il est consomm� et partag� � l�ext�rieur du sanctuaire sous l�espace des arcades. Le don ou la wa�da, � d�faut d��tre p�cuniaire ou alimentaire, se fera sous forme d�un grand morceau d��toffe d�un vert particulier (couleur attribu�e � Sidi-el-Khier, le vert est aussi dans la tradition musulmane une couleur associ�e au paradis), de lustres ou de tapis. Pour �habiller� le Saint et la zaou�a et pour offrir la lumi�re. La pr�sence du puits pr�s du mausol�e nous rappelle que l�association des deux �l�ments : l�eau et la saintet�, fait partie int�grante du sacr�.
III. CONCLUSION
Sidi-El-Khier : lieu de m�moire vivante
A travers cet article, nous avons tent� de mettre en �vidence un �l�ment pr�pond�rant dans la repr�sentation que se font les S�tifiens de leur ville. Que serait S�tif sans �Sidi-el-Khier� ? En fait, il s�agit de la conception d�espaces sociaux en tant qu�expression collective des valeurs. La conception de l�espace et du temps chez le S�tifien ainsi que son comportement (ses pratiques et son v�cu) sont directement d�pendants des donn�es psychosociales. En fait, les principales phases de socialisation, de type traditionnel, de l�individu sont responsables de ses actes pr�sents. Ils r�pondent � des codes de conduite et � des attitudes dict�es par la soci�t�, auxquels il ne peut �chapper. En somme, l�individu est prisonnier d�un �mode d��tre� qui se doit de correspondre aux crit�res de la communaut� � laquelle il s�identifie et il appartient. Il doit observer un code de conduite (bas� sur des valeurs sociales), au risque de perdre son adh�sion au groupe. L�homme dans sa repr�sentation de l�espace fait appel � son �affectif�. On remarque la pr�dominance d��l�ments �motionnels divers dans son type d�espaces de fr�quentation (caf�, place, fontaine, hammam, quartier, mosqu�e, mausol�e,�) Ce sont des lieux de m�moire vivante qu�ils soient v�cus ou pratiqu�s au quotidien ou occasionnellement. Nous dirons en r�f�rence � Pierre Nora que les relations sociales sont le centre de la m�moire. Le fait de pratiquer quotidiennement ces milieux de m�moire permet une reviviscence de cette derni�re.
M. B. et H. Z.
* Doctorante, ma�tre-assistante, Universit� Farhat-Abbas, S�tif, Laboratoire d�architecture m�diterran�enne.
** Professeur, Universit� Farhat-Abbas, S�tif, Laboratoire d�architecture m�diterran�enne.
(1) Florence Nightingale in Siham Bastindji, Projet de recherche, Ville et sant�, Universit� de Constantine.
(2) Weber, Max, �conomie et soci�t�, t1, Paris, 1971, pp249-250, 476-477 in Sebti, Abdehad, op.cit. p.71.
(3) Cothenet, Charism, Dictionnaire des religions, Paris, 1984 in Sebti, Abdelahad, op.cit. p.71. (5) Durkhe�m, Emile and Mauss, Marcel, Primitive classification, Chicago, The University of Chicago Press, 1963
(6)Eliade, Mircea, op.cit,p.28.
(7) Le henn� est une plante verte qui, dans la tradition islamique, est suppos�e �tre venue du paradis. On la s�che et la r�duit en poudre ensuite on y ajoute un peu d�eau ou d�eau de fleur d�oranger pour en faire une p�te qu�on applique selon la circonstance sur l�espace ou sur le corps. Apr�s avoir s�ch�, la teinte grenat demeure un certain temps. Le henn� est utilis� comme produit de maquillage.
(*) Morceau de tissu de couleur verte dont on recouvre, selon une tradition perp�tr�e, le tombeau.


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