�Huit retrait�s sur dix per�oivent des pensions �quivalentes � 75% du smig, soit 7500 dinars par mois�, a d�clar� Abdelmadjid Azzi, secr�taire g�n�ral de la F�d�ration nationale des travailleurs retrait�s (FNTR) lors de son passage hier � l��mission �Invit� de la presse� de la Cha�ne II. Il s�agit, selon le SG de la FNTR, des travailleurs ayant cumul� plus de 15 ans de cotisation � la S�curit� sociale. Toutefois, nombreux sont les retrait�s qui continuent de percevoir des pensions d�risoires ne d�passant les 5000 dinars, a-t-il relev�. La cause : sur plusieurs ann�es de travail, l�employ� n�a cotis� que pendant une dur�e ne d�passant pas les 15 ann�es requises par la loi. Un �tat de fait qui traduit l�ampleur du travail au noir, puisque selon les chiffres avanc�s par Abdelmadjid Azzi, 2,5 millions de travailleurs ne sont pas d�clar�s � la S�curit� sociale et seulement 3 millions payent leurs cotisations. Dans cette situation, la responsabilit� est partag�e entre l�employeur, l�employ� et l�Etat. Ce dernier devant en effet faire appliquer la loi. L�application rigoureuse de la l�gislation permet non seulement d�endiguer le ph�nom�ne du travail au noir mais d�augmenter les cotisations, de renflouer les caisses des organismes de S�curit� sociale et de revaloriser ainsi les pensions de retraite et de mieux rembourser les prestations m�dicales. A en croire le SG de la FNTR, la nouvelle loi donne plus de pouvoir � l�inspecteur du travail dans le contr�le des entreprises. �D�sormais, l�employeur pourrait �tre condamn� � la prison ferme en cas de non-d�claration du travailleur�, a-t-il pr�cis�. Dans un autre volet, relatif � la revalorisation des pensions de retraites, l�invit� de la Cha�ne II a affirm� que cette question sera examin�e par le conseil d�administration de la Caisse nationale des retraites (CNR) avant mai prochain. Ce conseil soumettra par la suite des propositions sur le taux de valorisation des pensions au ministre du Travail qui tranchera. Abdelmadjid Azzi a estim� dans le m�me ordre d�id�es qu�une augmentation des pensions de retraites n�aura pas d�impact financier sur la CNR dans la mesure o� cet organisme �paye juste les 7500 dinars, soit 75% du smig aux retrait�s. La diff�rence est prise en charge par l�Etat en guise de compl�ment dans le cadre de la solidarit� nationale�. A ce propos, le secr�taire g�n�ral de la FNTR a indiqu� qu�en 2005, les minist�res du Travail et des Moudjahidine ont vers� 48 milliards de dinars pour compl�ter les pensions des moudjahidine et des autres pensionnaires. En outre, l�invit� de la radio nationale a �galement d�fendu le syst�me de retraite alg�rien dit �par r�partition� bas� sur la solidarit� des travailleurs de diff�rentes g�n�rations et qui permet d�assurer une pension de retraite perp�tuelle au concern� et ses ayants droit. �Un syst�me de loin meilleur que celui dit par capitalisation appliqu� dans certains pays�, souligne Abdelmadjid Azzi.