Vœu n Le SG de la Fntr espère que la révision du Snmg, telle qu'annoncée par le président de la République, aura une incidence positive sur les pensions de retraite. «Il existe, aujourd'hui, plus de 200 000 retraités qui perçoivent des miettes… 3 000, 2 000, voire 1 000 DA et dans le train des mesures que vient de prendre le président de la République, nous estimons nécessaire de faire bénéficier cette population des augmentations annoncées», tel a été le souhait de Abdelmadjid Azzi, secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs retraités (Fntr), qui est intervenu, ce matin, sur les ondes de la Chaîne III. «Une fois effective, la mesure apportera, à coup sûr, une note de gaieté dans les foyers», s'est-il félicité. Ces augmentations devront concerner d'abord, selon lui, les allocataires qui touchent aujourd'hui moins de 7 500 DA. Ce sont ceux, dit-il, qui ont cumulé moins de 15 années de cotisations validées. «On ne les qualifie pas de retraités, mais d'allocataires. Ces personnes perçoivent des allocations après 65 ans et non 60 ans et ils ne sont pas éligibles au minimum de la pension», précisera M. Azzi. A propos de l'éventuel impact et de l'effet d'entraînement que la révision du Smig auront sur les pensions de retraite, le SG de la Fntr dira «espérer que l'augmentation du Snmg, qui sera discutée prochainement lors de la tripartite, aura une incidence positive sur l'augmentation des pensions de retraite». Le cas échéant, et à titre d'exemple, les anciens moudjahidine, retraités de la CNR, qui perçoivent, faut-il le rappeler, deux fois le Snmg, viendront en tête du peloton, suivis, très loin derrière, des autres catégories de travailleurs. Au sujet de la très problématique indemnité pour conjoint à charge qui, il est utile de la rappeler, a atteint 1 700 DA à la fin de l'année 1999, M. Azzi précisera qu'il existe deux catégories de personnes qui perçoivent deux indemnités différentes. «ceux qui percevaient 1 700 DA avant 2000 et ceux qui percevaient 1 000 DA après 2000, sans oublier évidemment ceux qui ont perçu une retraite anticipée qui reste toujours indexée au Smig», argumentera-t-il. Comme palliatif, l'invité de la Chaîne III rappellera : «L'année dernière le Conseil d'administration de la CNR avait pris la décision d'aller progressivement vers l'unification et ce, pour que l'indemnité pour conjoint à charge soit unique». Autrement dit, «la relever à hauteur de 1 700 DA pour tout le monde». Comme première mesure, il a été décidé de valoriser cette indemnité de 250 DA pour qu'elle atteigne 1 250 DA. L'autre point de mécontentement des retraités reste indubitablement l'histoire d'un IRG fort contraignant. A ce propos, M. Azzi exhorte Le ministère des Finances à revoir à la baisse l'IRG que paient actuellement les retraités. «Il faut admettre que la retraite ce n'est pas un salaire. C'est une prestation de la sécurité sociale qui, en principe, n'est pas soumise à cet impôt.» a-t-il signalé en appelant, à défaut, à l'élaboration d'un barème spécifique aux retraités car «de toute façon, les retraités ne doivent pas payer autant que les travailleurs…».