La louable initiative du premier responsable de la wilaya d��valuer r�guli�rement avec la presse locale, les op�rations du d�veloppement local, a eu lieu hier � la villa d�h�tes en pr�sence des membres de l�ex�cutif, soit deux mois apr�s la derni�re rencontre. L�opportunit� n�a pas �t� manqu�e par les participants, lesquels, dans un climat de franchise et de transparence, ont �tal� les diff�rentes pr�occupations et diff�rents projets de d�veloppement socio-�conomique pour l�ann�e 2006. Au cours de cette s�ance, le premier responsable de la wilaya, en l�occurrence M. Boukarabila Djelloul, a pr�sent� les statistiques de certains projets qui viennent d��tre entam�s alors qu�il ne veut pas s�arr�ter en si bon chemin et ne cesse de parcourir les chantiers qu�il a ouverts un peu partout dans les communes les plus recul�es. Parmi les projets d�envergure qui seront r�alis�s, il s�agit entre autres, de la construction de plusieurs si�ges de directions tels que l��ducation, les affaires religieuses ainsi que la cour de justice, l�APC et la Maison de la culture, la r�habilitation de la zone d�activit� de Belacel pour un montant de 17 milliards de centimes et la construction des cent locaux � travers les 38 communes pour une enveloppe de 130 milliards de centimes. L�op�ration d�entretien des espaces verts et de plantations d�arbres de diff�rents types, notamment ceux qui s�accommodent le mieux � l�environnement et au climat, est sur le point de changer racidalement le look de la commune. Cette fois il semblerait que c�est la bonne puisque tous les ronds-points situ�s � la sortie � la ville, ainsi que la nouvelle ville ont �t� pris d�assaut par des paysagistes et autres �coles bien introduits dans le monde, de la protection de l�environnement. Il faut dire qu�au chef-lieu, l�arbre, dominant dans cette campagne d�embellissement, a suscit� chez les vieux habitants relizanais et m�me les visiteurs, un go�t de nostalgie et de vague � l��me. Le secteur de la sant� vient de b�n�ficier d�un montant de 45 milliards pour s�offrir des �quipements sophistiqu�s. Le secteur sanitaire Mohamed-Boudiaf verra l�arriv�e de 28 m�decins sp�cialistes. L�enveloppe d�gag�e dans ce contexte est de l�ordre de 5 milliards de centimes. L�orateur a �voqu� aussi le raccordement en gaz de ville des localit�s de Bendaoud et autres � Le secteur des travaux publics n�est pas en reste, il prendra en charge les travaux ax�s sur l��largissement et la r�habilitation du CW 13, la r�novation et l��largissement du CW reliant Ammi-Moussa � Ramka et de la RN 90 entre A�n-Tarik et la limite de la wilaya de Tiaret. Pour le logement, il est difficile de satisfaire tout le monde, l�objectif vis� est de construire des centaines de logements pour abriter des familles vou�es � l�habitat pr�caire, en mettant un trait d�finitif sur les bidonvilles. Par ailleurs, l�am�lioration du territoire a conduit les citoyens � reconna�tre que Relizane fait sa parfaite mue, le cadre de vie semble y rena�tre gr�ce aux routes r�cemment bitum�es, aux trottoirs refaits. Enfin, le premier responsable de wilaya envisage d�orienter d�sormais les projets des investisseurs vers les communes connaissant les taux de ch�mage les plus �lev�s. Objectif : �radiquer cette crise. A. Rahmane Retour des populations dans leurs terres d�origine 400 logements ruraux seront construits apr�s que les dossiers aient �t� d�finitivement ficel�s et �tudi�s par la cellule de recensement charg�e de leur �tude et le suivi des travaux li�s � la construction de ces logements dans les douars de Kherrarba, Tidda, Addou�a, Medjabera, Adjroud, Douaoucha, Sidi Bouali et Bouardia. Ces projets entrent dans le cadre des efforts consid�rables consentis par l�Etat pour am�liorer les conditions de vie en milieu rural dans la wilaya de Relizane, pour le retour des populations vers leurs terres d�origine. Selon les autorit�s locales de la commune d�A�n Tarik, l�op�ration sera concr�tis�e dans quelques jours. Ainsi, les b�n�ficiaires n�auront plus � faire le d�placement puisqu�ils pourront s�adresser directement aux services de l�APC de A�n Tarik. A noter que beaucoup de facilit�s ont �t� introduites dans le d�p�t des dossiers ainsi que dans les documents exig�s. Par ailleurs, le wali de Relizane, M. Boukarabila Djelloul, a insist� sur le r�le de la cellule de recensement : celui de s�assurer et identifier les vrais des faux b�n�ficiaires.