Le nouveau wali d�El-Tarf qui a convi�, dans l�apr�s-midi de mercredi dernier, l�ensemble des repr�sentants de la presse � une rencontre de prise de contact et de courtoisie, a saisi l�occasion pour prendre des engagements envers ces derniers pour leur faciliter l�exercice du m�tier d�informer librement, �le droit des droits�, avec comme principal corollaire l�acc�s � l�information. Dans une ambiance bon enfant, le premier responsable de la wilaya s�est engag� � relancer le fonctionnement de la cellule d�information, mise en hibernation par l�ex-wali limog� par le Pr�sident. Ainsi, un maillon crucial dans la cha�ne d�information entre le citoyen et l�administration et ses d�membrements vient d��tre r�activ�. Dans le m�me sens, les repr�sentants des organes de la presse �crite auront l�opportunit� d�assister aux r�unions du conseil de wilaya ainsi qu�aux visites d�inspection et de travail du wali dans les communes d�El-Tarf. Aussi, les directeurs de l�ex�cutif seront instruits pour faciliter l�acc�s � l�information en toute transparence, a martel� le commis de l�Etat. Pour le wali, et d�apr�s les diff�rentes rencontres qu�il a initi�es avec les �lus locaux et les repr�sentants des organisations ayant pignon sur rue et selon les �changes verbaux avec les journalistes, �il ressort que la wilaya accuse un d�ficit en mati�re d�image de marque et de confiance avec les entreprises particuli�rement celles qui sont vers�es dans le BTP�. Un �tat de fait qui fait suite � la s�rie de scandales qui ont �clabouss� un bon nombre de responsables, en particulier l�ex-wali. Cependant, pour M. Kanoun, �la priorit� est de redonner confiance aux entreprises locales�. Dans un autre registre, le wali s�est dit stup�fait par la vacance du poste de DG de l�Agence fonci�re de wilaya depuis 5 ans. Pour y rem�dier, il s�est engag� � nommer un directeur dans les plus brefs d�lais. N�ayant pas encore toutes les donn�es en main, le wali s�est engag� � mettre les bouch�es doubles pour rattraper le temps perdu, et ce, en relan�ant tous les projets en instance et en mobilisant l�ensemble de l�outil de r�alisation disponible et que rec�le la r�gion. Il est judicieux d�indiquer que la wilaya accuse des retards consid�rable et � premi�re vue insurmontables en mati�re de d�veloppement. La secr�taire g�n�rale et exwali par int�rim pendant 18 mois, a, au lieu de redorer le blason terni et remettre sur les rails le train du d�veloppement, install� un climat d�l�t�re entre d�un c�t� la population et l�administration, et entre elle et les directeurs de l�ex�cutif d�un autre. C�est un secret de Polichinelle que de dire, il y a eu le premier et le second coll�ge pour les membres de l�ex�cutif. Elle avait ses proches qui jouissaient de tous les �gards, les attentions et les sollicitudes et puis les autres qui devaient subir sa bile quotidienne. Une situation qui a envenim� les relations de l�ex-wali int�rimaire avec l�ensemble des responsables et qui a cr�� par ailleurs la zizanie et la d�mobilisation se r�percutant sur les citoyens. En effet, pour faire le bilan de 18 mois de gestion, il est instructif de savoir que ce sont 741 projets qui ne sont pas encore lanc�s et dont certains datent de 2005, la consommation des cr�dits pour l�ann�e 2007 n�a atteint que 22 %, 2 500 milliards de centimes dorment dans le compte tr�sor, plusieurs entreprises ont �t� mises sur liste noire abusivement et sans voie de recours, des d�cisions allant � l�encontre des lois de la R�publique, les citoyens n�ont jamais �t� re�us pour expliquer leurs dol�ances et faire valoir leur droit, une r�tention de l�information digne de la p�riode stalinienne, un nouveau genre de n�potisme s�est install� dans la wilaya avec son lot de hogra, de frustrations et d�indiff�rence. Quoiqu�il en soit, le nouveau wali a du pain sur la planche pour impulser une nouvelle dynamique au d�veloppement de la wilaya, et ce par la participation de tous les acteurs de la soci�t� civile sans exclusive, ni parti pris et dans le respect et la consid�ration pour la population locale qui a �t� pendant une longue p�riode vou�e aux g�monies et m�pris�e par les responsables locaux.