Le minist�re de la Sant� et de la Population a pr�sent� hier les programmes nationaux de pr�vention �labor�s pour la p�riode 2006/2009. La situation �pid�miologique et l�estimation financi�re ont �t� � l�ordre du jour. 13 milliards de dinars seront r�serv�s � l�ensemble des programmes. Ilhem B.Tir - Alger (Le Soir) - Les programmes expos�s par les diff�rents cadres du minist�re de la Sant� et de la Population concernent notamment l��largissement de la vaccination, les pr�ventions contre les MTH, les maladies diarrh�iques, les maladies transmissibles, les luttes contre le tabagisme, la toxicomanie, le sida, la tuberculose, le paludisme, les zoonoses, le contr�le sanitaire aux fronti�res, la sant� scolaire et universitaire. Amar Tou a pr�cis� qu�il est imp�ratif de cr�er un registre pour l�ensemble des pathologies, affirmant que pour certaines pathologies, le travail a �t� d�j� engag� comme c�est le cas pour le diab�te. �Il faut pr�parer pour chaque programme un diagnostic de pathologie dans le but que ces programmes ne d�passent pas l��ch�ance de 2009�, a-t-il insist� avant d�exhorter � fournir le maximum d�efforts afin que ces programmes soient appliqu�s sur le terrain. Il est � noter que la situation �pid�miologique de chaque programme a �t� �tablie sur la base de donn�es recueillies aupr�s des diff�rentes structures sanitaires. Pour la plupart des programmes lanc�s d�j� depuis quelques ann�es, les objectifs ont �t� r�vis�s pour r�duire le taux d�incidence et prendre en charge de mani�re effective la population, notamment dans les zones rurales. Pour ce qui est de l��largissement de la vaccination, � titre d�exemple, il a �t� retenu que la moyenne du taux de couverture vaccinale d�passe les 90% pour les diff�rentes maladies avec pour objectif l��radication de la rougeole, du t�tanos n�onatal et la dipht�rie. Des objectifs ont �t� fix�s pour chaque pathologie, reste la concr�tisation sur le terrain et les moyens financiers n�cessaires pour mettre en ex�cution ces programmes dont la majorit� ont �t� lanc�s il y a plusieurs ann�es mais les r�sultats restent insuffisants.