Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
ALORS QUE LE MINISTERE PUBLIC A REQUIS 5 ANS DE PRISON POUR LE CONSEILLER DU MINISTRE DE LA JUSTICE ET DEUX AUTRES ACCUSES Le verdict sera connu le 31 janvier prochain
Apr�s huit mois de d�tention pr�ventive, le conseiller du ministre de la Justice, Bela�d Noureddine, ainsi que deux autres pr�venus ont comparu, hier, devant le tribunal de Blida o� ils ont r�pondu aux chefs d�inculpation de corruption, trafic d�influence, faux et usage de faux, et association de malfaiteurs. Apr�s sept heures de proc�s, la juge a mis en d�lib�r� l�affaire et le verdict sera connu le 31 janvier prochain. Cette affaire remonte au 12 mai 2005. Ce jour, un inspecteur des cantines scolaires, Berouane Mohamed, et un employ� de la wilaya de Blida, Sa�dani A�ssa, furent arr�t�s par la police judiciaire de Blida suite � une enqu�te diligent�e surtout que le nom de Djamel Boukrid, activement recherch� pour plusieurs affaires de trafic, y est avanc�. Et c�est l� que les deux mis en cause prononcent le nom de Bela�d Noureddine comme avoir achet� chez Sa�dani A�ssa une voiture de marque Toyota Corolla pour le prix de 120 millions de centimes et lou� une villa � Douaouda appartenant � la femme de Boukrid Djamel. L�enqu�te r�v�le que la facture pro forma ayant permis � Bela�d d�acqu�rir un pr�t du minist�re de la Justice fut d�livr�e par une entreprise qui est sp�cialis�e dans la vente de voitures et qui appartient � la m�re de Sa�dani dont il est le g�rant. Toutefois la pr�sidente du tribunal voulut savoir s�il y avait un lien entre Bela�d et Boukrid. A cette question, le conseiller du ministre de la Justice pr�cise qu�il ne l�a connu que pendant 10 minutes lorsque ce dernier s�est pr�sent� � son bureau pour demander une intervention aupr�s de la juridiction comp�tente quant � des affaires le concernant. Cependant, il reconna�t qu�il est intimement li� � Berouane Mohamed, �galement responsable d�une zaou�a appartenant � la confr�rie religieuse El Hamel. Le minist�re public, lors de son r�quisitoire, mettra en relief certaines contradictions dans les d�clarations des pr�venus m�me s�il se dit perplexe devant une telle situation d�autant que l�inculp� est un cadre sup�rieur de sa tutelle. Il requiert � cet effet une peine de cinq ans de prison ferme pour les trois accus�s assortie d�une amende de 5 000 DA. La d�fense assur�e par une dizaine d�avocats tentera de disculper ses clients en axant ses plaidoiries sur l�absence de preuves. Pour Me Djamel Boulefrad, la non-pr�sentation du fils du wali et d�un s�nateur cit� dans l�affaire ne pourrait donner une �impartialit� � l�audience. Sur ce, la juge lui r�torqua que leur cas sera jug� en criminel. Notons, par ailleurs, que certains avocats avaient reproch� � la presse d�avoir surdimensionn� l�affaire en l�associant � celle de l�ex-wali de Blida. Il faut signaler que cette affaire a drain� beaucoup de monde venus assister � un proc�s o� l�un des accus�s est un haut responsable de l�Etat. Ceci a fait dire � un citoyen que la justice � Blida ne fait pas de distinction entre un simple sujet et une haute personnalit�.