Des formateurs canadiens et fran�ais sont � Alger pour familiariser les m�decins alg�riens avec l��Advanced Cardiac Life Support�. Au terme d�une formation dipl�mante et qualifiante, 36 praticiens de la Protection civile, de la m�decine publique et du Croissant-Rouge se familiariseront avec les premiers gestes � pratiquer pour venir en aide � une personne victime d�une d�faillance cardio-respiratoire. Chapeaut�e par la Protection civile, elle est essentiellement ax�e sur la promotion du d�fibrillateur semi-automatique. Elle consiste en �une remise en m�moire de l'essentiel de ce qu'il faut savoir pour faire face � toutes les situations d'urgence en cardiologie en seulement deux jours de stage. Elle est r�serv�e aux m�decins et aux infirmiers avec pour objectif la gestion des 10 premi�res minutes de l'arr�t cardiorespiratoire intra ou extra hospitalier. Elle repose sur un principe p�dagogique �prouv� qui associe enseignements th�oriques et pratiques�. Les sp�cialistes la consid�rent comme la r�f�rence en mati�re de formation � l'urgence cardiaque. Ces m�decins form�s, maillons �l�mentaires du secourisme, pourront par la suite initier d�autres coll�gues. Comme l�explique le Dr Brouri, sous-directeur des secours m�dicalis�s, �le secours est une longue cha�ne� et ces m�decins constitueront l�un de ses maillons. Parce que les premi�res minutes d�intervention sont capitales, la Protection civile a investi ce cr�neau, faisant de l�Alg�rie le premier pays en Afrique � en b�n�ficier. Auparavant, la technique �tait essentiellement pratiqu�e dans les pays anglo-saxons. Le mat�riel qui reste tr�s co�teux a �t� fourni par Philips. Un choix que le Dr Brouri justifie : �On a choisi Philips parce que la proc�dure est beaucoup plus fluide que si on avait eu recours � la proc�dure classique. Il n�y a cependant aucun monopole. D�autres entreprises pourront �tre associ�es.� Interrog� au sujet de la probl�matique du secourisme b�n�vole, il dira qu�un projet de texte est en cours d��laboration. Les aspects juridiques et pratiques devront �tre r�gl�s pour canaliser les secouristes. N. I. La Protection civile ne dispose pas d�assez d�ambulances Tr�s sollicit�s par les citoyens, les �l�ments de la Protection civile ne peuvent pas toujours faire face aux nombreux appels. Ce n�est pas l��l�ment humain qui fait d�faut mais les ambulances m�dicalis�es. Les interventions par ambulances constituent en effet pas moins de 70% des op�rations men�es par les hommes de la Protection civile. M�me si souvent leur d�placement n�est pas n�cessaire, les pompiers ne peuvent rester sourds � un appel au secours. Les autorit�s concern�es entendront-elles le leur en les dotant d�assez d�ambulances ?